Billets du mois de août 2006

Jeudi 31 août 2006

Aujourd'hui c'est BlogDay

31 août 2006 - BlogDay 2006 Le 31 août, c'est la fête des blogs (ou BlogDay). En faisant une petite recherche sur google, il apparaît que cette fête existe depuis 2004, mais il faut dire que le phénomène blog a complètement explosé il y a peu également... Le BlogDay (Jour du Blog) a été crée en pensant que les blogueurs devraient avoir un jour qui serait consacré à faire connaître d'autres blogs sur d'autre pays ou d'autres centres d'intérêts. Ce jour-là, les blogueurs pourraient les recommander aux visiteurs de leur blog. Après plusieurs semaines (voir années) de tractations secrètes en utilisant le "skype rouge" (petit frère du "téléphone rouge"), le 31 août a finalement été choisi. La règle est simple : il faut présenter 5 blogs sur son message du 31 août. Voici donc ma sélection, préparez-vous !

1. Bibiothèque : le blog de Bertrand - un ami que je connais depuis 1991 si je ne me trompe pas (8 ans dans la même classe tout de même). En ce moment, il est en Irlande pour un stage et c'est donc le sujet principal du moment. Mais il nous parle également de sa vie en privilégieant la photographie, les critiques de films de musiques ou de livres, le théâtre d'improvisation, ... Il excèle également dans la narration d'évènements tout à fait anodin : tout un style quoi.

2. Vert/ical : le blog de Pierre - un ami que je connais depuis 1986 (ça nous rajeunit pas). Lui aussi, il nous parle de sa vie (comme tout le monde sur son blog) en insistant sur ces voyages d'affaire ou non, mais aussi en abordant les thèmes de l'environnement, l'écologie et le développement durable. Tout comme Bertrand, il aime bien les critiques de films, de livres et de musiques. Mais, selon moi, il devrait essayer de trouver un peu plus de temps pour bloguer ;-)

3. Dituttodipiù : le blog de Virka avec qui on change de catégorie. En effet son blog est principalement culinaire. Elle nous propose donc tout plein de recettes plus bonnes les unes que les autres. Mais étant Française expatriée en Italie (pas très loin de chez nous), elle en profite pour nous faire découvrir quelques particularités de sa région en partageant des jolies photos des paysages du sud de l'Italie.

4. A cheval sur l'Atlantique : le blogue d'Olivier (futur) franco-canadien et euro-québécois. Comme vous l'aurez compris, Olivier se trouve à Montréal au Québec et il aura bientôt la double nationalité ! Mais il n'en a pas pour autant oublié sa France natale... L'adjectif, qui lui collerait à la peau, serait "bavard" étant donné qu'il arrive à poster un message sur son blog presque tous les jours... et des messages souvent longs et intéressants que je me plais à lire !

5. Deux frogs en Oz : le blog à Dung et Stéphanie (et Chum Chum) qui nous racontent leur périple en Australie. Ils fêtent leur septième mois à Melbourne. Ils en ont de la chance d'être "down under"... moi aussi je rêve un jour de marcher dans leurs traces et de passer plusieurs moi en Australie. Pourquoi pas un "Working Holiday Visa - WHV" pour pouvoir y rester pendant un an et faire des petits boulots ? Peut être juste après l'Italie, dans 2-3 ans...

Ce n'est pas facile d'en sélectionner que 5 car j'en lis un peu plus que ça. J'espère que ceux qui ne sont pas présents ne m'en voudront pas... s'ils tiennent encore un an, ils seront peut être dans mon BlogDay 2007 !

Mercredi 30 août 2006

Vulcanologues en herbe

Cratère du Vésuve Naples est située à mi-chemin entre le Vésuve et la zone volcanique des Champs Phlégréens, c'est ce que nous allons voir aujourd'hui ! On ne peut pas manquer la silhouette du Vésuve quand on arrive à Naples puisqu'il est imposant. Sa dernière éruption en 1944 a remplacé son cône fumant par un gigantesque cratère de 300m de profondeur et de 600m de diamètre. Malgré cette éruption très proche de nous (et d'autres plus célèbres encore), quelques 600 000 personnes vivent sur les pentes du volcan ou à proximité, bravant ce danger permanent pour tirer les fruits de ces terres fertiles. Nous aussi, nous avons bravé ce danger en montant jusqu'au cratère. Mais c'est un danger très relatif en l'occurrence puisqu'il est surveillé tous les jours 24h/24 au mm près. Son accès est assez simple mais assez encadré. Une route mène jusqu'à un parking à 1017m d'altitude. De là, après s'être acquitté du droit d'aller plus loin (6 euros), un chemin de pouzzolane (comme dans les volcans d'Auvergne) nous mène en 25 minutes jusqu'au sommet du cratère à 1277m d'altitude. Le panorama qui nous est proposé est immense et grandiose malgré une petite brume de chaleur, pollution et évaporation cumulées. Un sentier permet de faire quasiment le tour du cratère ce qui permet d'avoir différents angles de vue et de profiter du panorama. Le cratère est impressionnant, à certains endroits ça descend à pic jusqu'au fond... une chose est sûre, mieux ne vaut pas tomber ! Il est temps de redescendre... on refait le chemin à l'envers pour rejoindre le parking. Mais comment faire pour rejoindre le parking me direz vous ? C'est tout simple : la voiture privée (mais pas possible pour nous cette fois-ci), les transports publics, des navettes. Ces deux derniers moyens partent d'Herculanum depuis la gare du Circumvesuviana. Les bus publics n'ont pas des horaires très adéquats puisqu'il faut rester assez longtemps au somment et car il n'y en a que quatre par jour... Les navettes sont un peu plus chères (10 euros l'aller retour) mais y vont rapidement et attendent 1h30 au parking avant de repartir (obligé de repartir avec la navette dans laquelle on est monté). Mais en 1h30, on a le temps de profiter pleinement de ce qu'il y a là haut sauf si vous voulez y pique-niquer.

Solfatara - Portes de l'Enfer à Naples Les Champs Phlégréens sont une région volcanique située à l'ouest de Naples. Le nom vient du grec et signifie « champs brûlés », ainsi les nommaient en effet les premiers colons grecs en raison de l'activité volcanique persistante de l'endroit liée au Vésuve. Les principaux sites sont Cumes, Pouzzoles, et Baia, mais on n'a pas visité Cumes car les transports en commun se sont ligués contre nous. C'est le seul moment où on a regretté de ne pas avoir de voiture car il y a plusieurs sites à voir à quelques kilomètres de distance... mais les transports en commun ne sont pas suffisants pour profiter pleinement de cette région. A Baia, nous avons visité le parc Archéologique qui présente un énorme complexe de terrasses, de nymphées, de thermes et de temple édifié du Ier au Ive siècle. De plus, il paraît qu'il y a un admirable patrimoine archéologique englouti facilement accessible avec une combinaison, un masque et des bouteilles de plongée... mais ce n'était pas pour nous. A quelques pas de Pouzzoles, on trouve la Solfatara qui est la région la plus spectaculaire des Champs Phlégréens. Elle appartient à un volcan éteint et appartenait au XIXe à un complexe thermal réputé pour ses eaux sulfureuses et ses bains de boue chaude (et beaucoup moins réputé pour son odeur d'oeuf pourri due au souffre également). C'est tout de même un site très impressionnant puisqu'on arrive dans une cuvette toute grise où rien ne pousse... qui pourrait ressembler à la lune. La chaleur du soleil est accentuée par la tiédeur du sol qui, lui, sonne creux quand on tape dessus (car la roche en dessous est désagrégée par les gaz et les vapeurs). On passe tout d'abord près d'une grande piscine naturelle où de la boue bout à 140°C et fait des petites bulles. Peu importe où on pose les yeux, on distingue des fumerolles chargées en anhydride sulfureux et qui jaunissent à leur sortie ce sol grisâtre. On finit par arriver à la « Grande Bouche » d'où jaillit la fumerolle principale. C'est du gaz à 170°C qui sort de la terre comme la vapeur d'une cocotte minute. Nous sommes aux portes de l'Enfer (selon les Anciens) et les gouttes de sueur dégoulinent sur nos tempes : grosse chaleur ou peur de la proximité du Diable ??

Mardi 29 août 2006

Nouveau livre d'or

Petite nouveauté en ce jour: il y a un nouveau livre d'or. Il est beaucoup mieux que l'autre puisqu'on peut mettre son pays, sa ville, son site internet, et en plus vous pourrez donner une note à ce site (si vous le désirez évidemment). Vos messages déjà présents ne sont pas perdus puisque j'ai passé quelques heures à les transformer pour qu'ils puissent s'afficher correctement... bien sûr tous les champs n'étaient pas remplis mais c'est pas grave puisqu'il s'agissait de champs facultatifs.

A vos stylos... le lien est toujours à la même place (à gauche dans le menu)... ou cliquez ici

Lundi 28 août 2006

Pompéi ou Herculanum ?

Ancienne boulangerie à Pompéi Lequel de ces deux sites archéologiques vaut-il mieux visiter lors d'une visite dans la région de Naples ? Les tours opérateurs ont plutôt choisi Pompéi dans leur programme, mais nous, nous avons visité les deux. Lequel avons-nous préféré, demanderez-vous ? Laissez-moi d'abord vous en dire quelques mots ! Pompéi est le plus connu et le plus étendu... on peut facilement y rester une journée entière. Mais, si Herculanum est plus petit, c'est un concentré de petites merveilles, mieux conservées qu'à Pompéi. En effet, Pompéi a été recouverte des cendres brûlantes du Vésuve en éruption, alors qu'Herculanum a été recouverte d'une coulée de boue (toujours en conséquence de l'éruption de 79 ap JC), qui s'est ensuite solidifiée en une couche de 12 à 25 mètres d'épaisseur (contre 6 à Pompéi) et qui a permis la conservation des lieux jusqu'aux fouilles archéologiques (du début du XVIIIème siècles à aujourd'hui). C'est assez bizarre de se dire que la vie de villes entières s'est arrêté d'un seul coup... on peut aussi imaginer la terreur des habitants. Des corps ont été retrouvés dans les cendres et dans la boue, et les moulages qui en ont été faits nous montrent très bien les émotions des habitants pris aux pièges. Certains ont été piégés dans leur sommeil et ont été retrouvés dans leur lit, d'autres étaient en position foetal probablement dans le coin le plus sûr de leur maison, d'autres encore ont été rattrapés par la coulée de boue alors qu'ils s'enfuyaient.

Passage piétons à Pompéi Quand on visite l'un ou l'autre de ces sites, on entre dans l'intimité d'une ville romaine du 1er siècle ap JC, où tout a été figé dans la nuit du 24 au 25 août de l'an 79. On circule sur les même routes que les Romains, on peut rentrer dans leurs maisons, s'imaginer enfourner le pain dans les fours de briques ou encore prendre un verre au comptoir de la taverne ! Les visites des villas m'ont rappelé mes cours de 6ème où l'on devait replacer l'atrium, le péristyle ou le triclinium sur le plan type d'une villa romaine. Ici, on a les cours en 3D ! En parcourant les rues de la ville, on découvre aussi la vie à cette époque. Les objets retrouvés dans les villas romaines de la ville ont permis de reconstituer les corps de métiers : chirurgien, commerçant, boulanger, tavernier, etc. Quel étonnement de voir, dans certaines boutiques, ces jarres, autrefois remplies de plats préparés, incrustées dans le comptoir : l'ancêtre de la restauration rapide ! Une autre preuve qu'on n'a rien inventé, les Romains les connaissaient avant nous, ce sont les passages pour piétons : de grosses bandes de pierre sur la route permettent aux piétons de traverser en toute sécurité, et les pierres sont suffisamment espacées pour ne pas empêcher les chars de passer. On peut d'ailleurs voir sur la photo que les chars faisaient chauffer leurs roues sur les pavés car elles ont laissé leurs traces.

Ancêtre du fast food à Herculanum Des édifices plus importants montrent la vie sociale des habitants : thermes, temples, amphithéâtres, palestres, ... et bien sûr le forum, centre de la vie politique et économique romaine. Ces bâtiments publics sont plus nombreux et spectaculaires à Pompéi (de part leur taille - l'amphithéâtre de Pompéi pouvait recevoir 20 000 spectateurs). Par contre, pour apprécier les mosaïques sur le sol des villas ou des thermes ainsi que les fresques sur les murs, on les appréciera plus à Herculanum, bien que la villa des mystères de Pompéi vaille bien le détour (et oui, sous le poids de la chaleur, chaque pas était compté !). D'ailleurs l'une des réjouissances à Pompéi fut de trouver des fontaines d'origine, encore alimentée en eau, qui nous ont ressourcé : merci les romains ! Ensuite nos pas nous ont conduits vers le palestre. C'est un grand gymnase, entourés d'arbres à l'ombre (relativement) fraîche. Au centre, se trouvait également une piscine, dont nous aurions vraiment bien aimé profiter !

Alors Pompéi ou Herculanum ? Ils sont complémentaires, dirais-je ! Vous pouvez toujours aller voir l'album photo de Naples ici, et la fin du voyage se trouve .

Samedi 26 août 2006

Voir Naples et puis mourir ?

Eglise de Santa Maria des Ames du Purgatoire de Naples En ce mardi 15 août, nous avons pris le train en direction de Naples parce qu'on nous a conseillé de ne pas prendre la voiture à cause des vols fréquents... et comme c'était un conseil venant d'Italiens, on l'a suivi ! On a tout de même vérifié qu'on pourrait faire tout ce qu'on veut sur place en transport en commun, à savoir : Naples, Pompéï, Herculanum, le Vésuve, les Champs Phlégréens. Mais pour ceux que ça intéresse, on peut aller facilement en transport en commun jusqu'à Sorrente, Paestum, ou longer la côte Almafitaine. L'autre question délicate est le choix de l'hôtel... Il y en a beaucoup dans le centre historique et pas loin de la gare mais il paraît que ce n'est pas le meilleur quartier et qu'il vaut mieux regarder du côté des quartiers un peu plus à l'Est (Mergellina, ...). On a trouvé donc un hôtel tout à fait sympathique, 3 étoiles, parking privé (qui n'a pas servi pour le coup), pas très loin : le Cesare Augusto.

Eglise del Gesù Nuovo à Naples Mais revenons à notre voyage. On a dû se lever tôt puisque entre les moments où on est sorti de chez nous et où on est arrivé à la gare, le soleil s'était levé (15-20 minutes). 5 heures plus tard, on arrivait à la gare centrale de Naples. Je serais un peu moins sévère que Juliette sur la première impression. C'est un peu plus vivant et animé que Lecce mais Naples respecte juste sa réputation. Le premier jour et demi, nous allons rester à Naples même pour visiter son centre historique. Cela suffit puisque Naples n'est pas réputée pour être du calibre de Rome ou de Venise par exemple. On peut néanmoins rester jusqu'à 3 jours si on veut voir tous les musées. Par contre, elle vaut le déplacement pour sa baie et sa situation géographique au pied du Vésuve. La célèbre expression "voir Naples et puis mourir" souligne la beauté de la ville, donc ça veut bien dire ce que ça veut dire (même si ce sont les Napolitains qui l'ont créé). Avec 1 million de bruyants habitants, Naples est la plus grande ville du sud de l'Italie. Elle possède un vaste réseau de transport en commun qui permet de visiter toute la baie sans grande difficulté.

Majoliques du cloître des Clarisses à Naples D'après le guide, il y a trois quartiers à ne pas manquer dans Naples : le Vieux Naples, le centre monumental, et le bord de mer. Bon d'accord... trois quartiers pour trois demi-journées, ça tombe bien ! Le vieux Naples est un quartier très étendu et enclavé au coeur de la Naples moderne. Le tracé des rues ou ruelles n'a presque pas changé depuis l'époque gréco-romaine de Néapolis. Ce quartier est très riche en églises (tiens comme c'est bizarre ;-)) et en palais Renaissance et baroques. Les églises sont toutes jolies mais là aussi fermées entre 13h et 16h, donc on n'a pas pu toutes les voir. Néanmoins, j'en ai retenu deux en particulier : l'église Santa Maria des Ames du Purgatoire a une décoration macabre puisque crânes et ossements accompagnent anges et fleurs sur la façade ; et l'église del Gesù Nuovo a une façade imposante qui ressemble plus à une prison selon moi. Pas très loin, mais bien caché, le cloître des Clarisses est une petite merveille. A peine rentré, on ressent de la plénitude et le calme qui tranchent avec l'extérieur. Les décorations de majolique du XIVe siècle ne font qu'accentuer cet effet. C'est à voir absolument tout en prenant le temps de s'y relaxer quelques instants. Le vieux Naples est aussi un quartier populaire et tous les stéréotypes de l'Italie du sud peuvent se matérialiser à chaque coin de rue : linge qui sèche entre deux bâtiments au dessus de la rue, discussion de balcon à balcon, les fils de chaque antenne de télévision descendent à l'air libre du toit vers l'appartement adéquat, ... Cela ne respire donc pas la propreté et le canard WC, et les scooters qui passent à toute allure ne font que renforcer le parfum de "grand bordel organisé" qui règne dans le vieux Naples.

La baie de Naples avec le Vésuve Le centre monumental est le quartier qui fait la jonction entre le vieux Naples populaire et les quartiers résidentiels du bord de mer. Il est donc un peu mêlé des deux, et on y trouve les grands édifices du pouvoir comme le Château Neuf ou le Palais Royal. A deux pas de la place del Plebiscito, on trouve la galerie Umberto Ier, construite en 1887, qui serait merveilleuse si elle n'était pas la copie pure et simple de la galerie Victor-Emmanuel de Milan... cela n'enlève rien à sa beauté mais le charme est rompu dès lors qu'on sait que c'est une copie (copie de maître, soit, mais copie tout de même). De là, l'air marin nous attire très rapidement jusqu'au bord de mer. On peut découvrir l'une des baies les plus célèbres du monde. On distingue la péninsule de Sorrente, l'île de Capri, et bien sûr le Vésuve qui domine majestueusement cette baie. Le long de la promenade des Napolitains, on approche près du Château de l'Oeuf (car son plan a eu une forme d'oeuf) et en le dépassant, d'autres vues magnifiques de la baie s'offrent à nous mais avec, en plus, des vues sur les collines qui entourent Naples comme la quartier de Chiaia : une corniche de rêve. Bref, Naples est bruyante et pas très propre, mais ça vaut le détour ! Pas de visite de l'île de Capri au contraire d'Olivier... mais la canette de Coca à 6 euros nous a un peu refroidi...

En attendant la suite du voyage par ici, vous pouvez toujours aller voir l'album photo de Naples ici

Jeudi 24 août 2006

Colis réceptionné

Colis réceptionné Coucou, comme vous avez dû vous en rendre compte, nous sommes bien rentrés de Naples dimanche dernier... Maintenant que j'ai fini de raconter mes voyages en retard, je vais pouvoir m'attaquer à ces dernières vacances et la découverte de Naples et sa région. Cela nous occupera plusieurs jours, je pense pour détailler un peu plus chaque étape et pour que vous ayez plus souvent quelque chose de nouveau à lire ! Si tout se passe comme prévu, je commencerais avant la fin de la semaine ;-) Tout s'est très bien passé et on en est très content mais je laisse un peu de suspens.

Pourquoi je ne commence pas aujourd'hui me direz vous ? Eh bien parce que, aujourd'hui, j'ai autre chose à dire. En ce 24 août très précis, nous avons reçu notre premier colis d'une lectrice assidue... Merci beaucoup Colette ! On a mis du temps avant de l'ouvrir car il était bien fermé et protégé mais on est y arrivé pour découvrir son contenu que vous pouvez voir sur la photo. Il s'agit d'un petit panier en bois décoré par Colette personnellement, des macarons d'Ardèche et 3 petites figurines animales en sucre. Cela nous fait énormément plaisir et les macarons sont super bons :-) Ils ne sont pas trop secs... oui en fait il faut vous expliquer que le colis a été posté en France le 8 août et a donc mis 14 jours pour arriver jusque nous... C'est déjà bien qu'il soit arrivé. Ce n'est pas toujours le cas par ici, il vaut mieux envoyé avec accusé de réception pour qu'on ait quelque chose à signer. D'autre part, la semaine dernière était la semaine du 15 août et le pays s'arrête complètement de vivre (même la poste??). Merci encore !!

Mardi 22 août 2006

Osaka (suite et fin)

Vitrine d'un restaurant à Osaka (Japon) Le lendemain, la conférence commençait et prenait donc la plus grande partie de mon temps durant la journée. Mais il nous restait les soirs pour découvrir les autres aspects de la vie japonaise. L'activité se concentre surtout sur les rues commerçantes couvertes qui sont regroupés en 2 ou 3 points de la ville (peut être plus d'ailleurs). Les restaurants essaient de faire preuve de plus d'imagination que le voisin pour attirer le client, et donc les devantures sont plus délirantes les unes que les autres. Par contre, les étrangers comme nous étions bien aidés par la représentation des plats qu'ils servent. Le menu étant en Japonais, on regardait les vitrines dans lesquelles sont présentés les plats ; ce sont de véritables sculptures en plastique ou assimilé mais qui sont très réalistes. Après un petit repas fait de sushi ou brochettes ou soupes, quoi de mieux que de se divertir dans un karaoké, de jouer à des jeux vidéos ou de jouer à des machines à sous (vous savez les machines où il faut regarder tomber des billes)... les japonais en sont très friands et y passent une bonne partie de leur temps libre. Mouais bof, il faut aimer regarder tomber des billes...

Temple de prière à Osaka (Japon) La fin de semaine (et donc la fin de mon séjour) approchait mais j'ai pu me libérer une fin d'après midi et le samedi après midi pour aller visiter d'autres curiosités d'Osaka. Dans toute la ville, il y a plusieurs temples de prière et de recueillement qui sont selon moi tout à fait typique de l'Asie et du Japon. De taille et d'utilité différentes, ils ont toujours quelque chose de particulier et de typique (du moins pour un européen comme moi). L'autre particularité lorsqu'on vient d'Europe, c'est sûrement tout le matériel électronique! Puisque tout est fabriqué en Asie... mais pas au Japon, et c'est bien ça le problème puisque finalement les prix ne sont pas toujours beaucoup plus intéressants, sauf pour les consoles, Ipod et grandes marques. Mais pour les pièces détachées type disque dur ou autre, il y a ce qu'il faut en France et sur internet. Mais bon, le quartier de Den-den vaut quand même le détour: imaginez une rue de 2km de long avec, de chaque côté, uniquement des boutiques qui vendent de l'électronique ! Pour certains, c'est un rêve, pour d'autres un cauchemar ;-)

Floating Garden Observatory à Osaka (Japon) Finalement, j'ai terminé ma visite par l'Observatoire du Jardin Flottant. Il s'agit d'une grande structure de 40 étages: elle est séparée en deux immeubles distincts sur 38 étages, et qui sont reliés par les deux deniers étages qui se retrouvent suspendus un peu dans le vide. Voilà, l'origine du nom, mais il n'y a aucun jardin en haut... il s'agit juste d'avoir une vue sur toute la ville depuis le plus haut immeuble d'Osaka. On peut donc voir très bien les deux aspects de la ville avec son quartier d'affaires et de commerces d'un côté et un quartier plus résidentiel et plus calme au bord de la rivière. C'est également ici que j'ai pu trouver une carte postale afin d'envoyer une trace à mon papa et à Juliette de mon passage au Japon. Ce ne fut pas du tout facile de trouver une carte postale! J'en ai vu seulement à la boutique souvenir du château et à celle de l'Observatoire du Jardin Flottant. Différence culturelle ? Peut être bien... mais finalement j'ai dû attendre le dernier jour pour les envoyer. Ce voyage au pays du soleil levant m'a beaucoup plu, c'était très dépaysant, parfois déroutant mais très instructif et enrichissant. J'aurai voulu y rester un peu plus longtemps pour profiter que j'étais sur ce continent mais ce sera peut être pour une autre fois... même si je rêve de bien d'autres destinations avant.

Dimanche vers midi, il sera temps de repartir vers l'Europe... Mais il me reste une dernière chose à voir avant de partir... je parle du quart de finale de la Coupe du Monde entre la France et le Brésil! Avec le décalage horaire, c'est dimanche 1er juillet à 4h du matin... Peu importe j'ai déjà regardé France - Espagne en milieu de semaine à la même heure et ça nous a plutôt réussi, alors... et de toute façon je pourrai dormir dans l'avion. Bien m'en a pris, l'équipe de France a fait un très bon match et a gagné... malheureusement la réussite les abandonnera en finale.

N'oubliez pas de regarder l'album photo ici...

Lundi 21 août 2006

Osaka

Foule dans une rue à Osaka Vous êtes prêts pour un voyage dans le temps ? Attention, c'est parti nous revenons quelques semaines en arrière. Nous sommes le lundi 26 juin 2006, il est 4h du matin, le réveil sonne afin d'être à l'aéroport pour le vol de 6h. Pas facile de se réveiller à cette heure là ! Mais après une préparation tout à fait normale, je me retrouve dans l'avion qui m'amène à Milan et qui ne mettra qu'environ 1h30 avant d'atterrir. Sergiy, un collègue Ukrainien, voyage avec moi et assistera aussi à la conférence. Une longue attente à l'aéroport se profile puisque le vol pour Osaka n'est qu'à 15h30. Pas facile d'occuper tout ce temps, mais comme je dis souvent, il faut vivre sa vie intérieure... et ça tombe bien j'ai plusieurs sujets de réflexions aujourd'hui: que visiter à Osaka ou encore comment présenter mon poster lors de la conférence. L'heure de l'embarquement est arrivée... je n'ai pas vu le temps passer! Non je rigole, ça a été très long!! Pas de doute, c'est bien un avion pour le Japon: au moins 90% des passagers sont asiatiques (je ne suis pas suffisamment expérimenté pour différencier toutes les nationalités). Il faudra passer environ 10h dans l'avion... c'est long mais heureusement chacun a son écran télé incorporé dans le siège de devant avec une collection de film à visionner. Pour me mettre dans l'ambiance, j'ai pu regarder "Les mémoires d'une Geisha" qui est un très bon film même s'il y a parfois quelques longueurs. Parfois ça m'a fait penser à l'ambiance de "Lost in translation"... Le vol s'est bien passé et le plus dur finalement est de rester assis tout ce temps!! A la sortie de l'avion, je suis pris au corps par la moiteur et la chaleur du climat qui ne me quitteront que lorsque je reprendrai l'avion (ou lorsque je serai dans les bâtiments sur-climatisés). Au passage, j'ai perdu 9h à cause du décalage horaire et nous sommes le mardi 27 juin à 10h30 environ. Avant de passer la frontière, tout le monde passe devant une caméra thermique pour voir si personne ne ramène la grippe du poulet ;-)

Ecolières Japonaises Voilà j'ai mis le pied sur le sol Japonais et je pourrai dire que j'ai atterri sur l'aéroport flottant de Kansai (ils ont tellement peu de place qu'ils gagnent du terrain sur la mer). La première mission de taille est de se rendre à l'hôtel, qui n'est évidemment pas tout proche de l'aéroport. Prendre un taxi serait trop facile et aussi trop cher, donc la solution choisie est le métro: pas facile de trouver, sur le plan, la station à laquelle on doit descendre quand c'est écrit en Japonais... quelques-unes sont quand même écrites dans notre alphabet. En effet, il faut savoir où on descend pour savoir combien on doit payer. Heureusement, deux japonaises nous aident à prendre le bon métro et nous expliquent où descendre. Finalement, ça se passe plutôt bien mais à la sortie du métro, ça se complique car le nom des rues est écrit en Japonais... d'après le plan l'hôtel ne devrait pas être très loin, d'ailleurs il est juste à côté. C'est bon c'est réussi! Osaka est la troisième ville du Japon comptant 2,7 millions d'habitants, située sur l'île de Hondo (la même que Tokyo) au bord de l'océan Pacifique. Elle fut la capitale de l'Empire entre les VIIe et VIIIe siècles. Elle reste tout de même la capitale historique du commerce Japonais avec un port important et un centre d'affaire très dynamique, aidé en cela par sa situation géographique au centre de la région métropolitaine Osaka-Kobe-Kyoto qui regroupe presque 19 millions de personnes.

Château d'Osaka La conférence ne commence que demain, il nous reste donc une après midi pour profiter d'Osaka: c'est décidé, ce sera le château d'Osaka. Il a une assez longue histoire derrière lui jalonnée de destructions et reconstructions. Vers 1500, le temple initial fut construit. Mais seulement 115 ans plus tard, il fut complètement brûlé pendant la Guerre de l'Eté. A la fin de cette guerre, le gouvernement décida de le reconstruire aussitôt. Malheureusement, 36 ans plus tard, la tour principale fut de nouveau détruite, et ce n'est qu'en 1931 qu'elle fut reconstruite selon le souhait des habitants d'Osaka. Il est de construction moderne même si apparence ressemble à un ancien temple Japonais. Au milieu d'un parc de verdure, chaque saison lui donne un caractère bien particulier. Tout autour du parc, se sont construits des grands immeubles d'affaires qui nous permettent de voir le contraste entre modernité et tradition qui est tout le temps présent au Japon.

La suite demain mais n'oubliez pas les photos ici si vous voulez... Et les commentaires sont de nouveau actifs ;-)

Lundi 14 août 2006

Crumble aux poires et sa boule de glace choco-menthe

Vous ne sentez pas que ça sent les vacances ? En tout cas, on est vacances pendant les deux prochaines semaines, et nous serons absents du 15 au 20 août pour cause de visite de Naples et de sa région. Le blog ne sera donc pas très actif pendant cette période. Mais pour vous faire patienter, nous vous laissons avec cette recette très agréable à faire et à manger ! Comme vous le voyez la mode de servir dans des verres est encore présente ;-)

Par contre, pour cause d'attaque de spam actuellement (plus de 300 messages par jour!), Laurent va fermer les commentaires jusqu'à notre retour, histoire de ne pas avoir une boite email saturée. Pour ceux qui veulent nous écrire en cette courte période, il reste l'email pour ceux qui ont notre adresse, le courrier classique, ou alors la patience. Désolée de cet inconvénient.

Voilà donc la petite recette de fin d'été... crumble de poire caramélisées et sa boule de glace menthe choco. C'est une recette découpée il y a bien longtemps dans la revue L'Express et les mots "glace After Eight" m'avaient tout de suite mis l'eau à la bouche ! C'est mon parfum préféré. Malheureusement ici, ils ont beau faire les meilleures glaces italiennes du monde, ils ont beau avoir un large choix de parfum, néanmoins le parfum glace à la menthe aux pépites de chocolat est rare ! Alors voilà, ayant passé tout l'été en manque de mon parfum préféré et Marion nous ayant importé de France une bouteille de sirop de menthe (un bon sirop de menthe ne court pas les rues non plus... ils ont tous un goût d'amande !?), tout cela réuni a fait que ce week-end nous nous sommes régalés de cette nouvelle recette !

crumble poires et glace choco menthe

Ingrédients pour le crumble (2 pers.):

  • 30g de cassonade,
  • 30g de sucre,
  • 30g de farine,
  • 25g de poudre d'amandes.

Ingrédients pour les poires caramélisées:

  • 2 poires,
  • 30g de sucre,
  • une noisette de beurre,
  • une poignée de raisins (frais ou secs selon la saison).

Ingrédient pour la glace menthe choco (sans sorbetière):

  • 130g de lait concentré (s'il est non sucré, ajouter environ 40g de sucre),
  • 1 blanc d'oeuf,
  • 25g de chocolat noir,
  • 2 c. à soupe de sirop de menthe.

1. Préliminaire - Commencer par mettre le lait concentré au réfrigérateur pendant au moins 1/2 heure avant de commencer.

2. Préparation du crumble - Couper le beurre frais en cubes. Mélanger tous les ingrédients en les émiettant (s'arrêter bien avant que cela ne forme une boule de pâte !). Eparpiller dans un plat afin de faire plusieurs petites boules difformes et faire cuire 15 minutes à 145°C.

3. Préparation des poires caramélisées - Eplucher et couper les poires en dés. Faire fondre le beurre dans une poêle puis ajouter les poires. Lorsqu'elles sont fondantes, ajouter le sucre et les raisins. Réserver. Cette couche de la verrine sera servie tiède.

4. Préparation de la glace choco-menthe - Battre le blanc en neige avec une pincée de sel (ajouter ensuite le sucre, si le lait est non-sucré). Dans un autre récipient, mélanger le lait et la menthe. Fouettez jusqu'à l'obtention d'une crème avec bulles à la surface. Ajouter délicatement les blancs montés en neige. Mélanger. Couper le chocolat en pépites et l'ajouter. Mélanger. Placer le mélange plusieurs heures au congélateur.

5. Dressage - Au fond de chaque verre, verser une première couche de poires tièdes, recouvrez de crumble et déposer enfin une boule de crème glacée. Servir immédiatement et déguster.

Mercredi 9 août 2006

Rien n'est parfait

Tiens, voilà un petit bout de temps qu'il n'y a plus de nouvelles recettes... C'est vrai, mais les chaleurs estivales ne se prêtent pas du tout à l'utilisation des poêles et du four. Enfin, que nos familles se rassurent, on mange quand même !

Et puis, il faut avouer que certaines tentatives d'innovation se sont révélées être des échecs. J'avais profité de l'absence de Laurent en juin pour tester les spaghetti alla seppiola, c'est-à-dire aux sèches. Ce fut... hum... disons noir ! Je n'ai pas vu ce que je mangeais, mon plat était devenu tout noir. Rrrr ! Quelle idée ont les sèches d'avoir des poches d'encre qu'elles vident pour embrouiller leurs ennemis ! J'en ai conclu que la sèche, c'est meilleur au restaurant (oui, à Venise j'avais fait le test, et c'était très bon). C'est Laurent qui a eu raison de s'éclipser pour ce repas-échec.

La deuxième (et seconde) tentative fut le cheese cake. J'ai d'excellents souvenirs de cheese cakes, tous les parfums aussi bons les uns que les autres, dévorés au Canada. C'est tellement lourd (ou les parts étaient énormes) qu'on prévoyait de ne manger que ça pour le repas. Je me souviens du Mint-Chocolate, mon préféré. Et bien j'ai voulu m'y frotter et... je n'aurais jamais dû! Le résultat fut désastreux... et le pire c'est que je n'ai pas compris pourquoi: j'ai suivi la recette, et la recette choisie était fiable ! Laurent a sa petite idée là-dessus: c'est lié tout simplement à la nature du cheese-cake... selon lui on ne pourrait pas mélanger un gâteau avec du fromage pour faire un bon dessert. De toute manière, il n'aime pas le cheese-cake, alors qu'est ce qu'il peut bien y connaître ;-) Bref, résultat des courses, le cheese-cake a fini à la poubelle, c'est bien la première fois que cela m'arrive !

Mais rassurez-vous ces recettes ne figurent pas sur le blog !

Dimanche 6 août 2006

Graz, capitale de Styrie

Chose promise, chose due. Les passionés de voyages vont être contents puisqu'aujourd'hui je vais vous raconter la semaine que j'ai passé à Graz (ordre chronologique oblige). Avec ses 300 000 habitants environ, Graz est la seconde ville d'Autriche derrière Vienne la capitale. C'est une ville avec une longue tradition universitaire puisqu'elle compte pas moins de 6 universités pour 40 000 étudiants. Située au bord de la rivière Mur au sud-est du pays, son centre historique est l'un des mieux conservés d'Europe Centrale... il a d'ailleurs été ajouté sur la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO.

Architecture d'avant-garde à Graz Après ces quelques considérations officielles, plongeons dans le coeur du sujet... à savoir la visite. Bien que j'y suis resté une semaine, 2 jours suffisent pour voir l'essentiel à mon avis. Mais je n'y allais pas uniquement pour visiter donc... Selon moi, la particularité de Graz est de voir se cotoyer des bâtiments anciens et des édifices d'art moderne. Deux édifices en particulier peuvent attirer notre attention : l'île sur la Mur, et le Kunsthaus (musée d'art moderne). L'île sur la Mur ressemble à une coquille flottante posée sur le fleuve et reliée à la terre ferme par deux ponts. Elle habrite un petit amphitéâtre à ciel ouvert et un café type lounge. Le Kunsthaus a été dessiné par les architectes Peter Cook et Colin Fournier ; le jeu consiste à deviner à quoi ça ressemble... quelques idées peuvent être une genre de pieuvre avec les tentacules coupées ou alors les pies d'une vache...

Tour de l'Horloge à Graz Mais l'emblême de Graz reste celui qu'on voit sur toutes les cartes postales, à savoir la tour de l'Horloge. Bâtie au XIIIe siècle, elle donne l'heure exacte depuis. Elle est située sur la colline appelée Schlossberg de laquelle on peut contempler les toits de la ville. Pour grimper sur cette colline, plusieurs options s'offrent au visiteur : un funiculaire (toujours intéressant à prendre car on découvre petit à petit les toits de la ville sans se fatiguer), des escaliers abruptes, ou encore un petit chemin romantique au coeur des arbres. Une fois sur la colline, il faut également en profiter pour voir le beffroi, le bastion avec ses quelques canons et ses murs de 6m d'épaisseur, ou encore la scène des casemates qui sert aujourd'hui de cadre à de somptueux concerts et opéras pour lesquels il faut réserver un an à l'avance !

Herzogshof à Graz Pour terminer, il faut évidemment faire un tour dans le centre historique en parcourant les petites rues à pieds. Comme il n'est pas très grand, on peut sans problème avoir envie de se perdre pour ne pas avoir le nez sur la carte. N'hésitez pas à entrer dans les cours intérieurs car Graz est célèbre pour cela aussi... certaines accueillent des concerts de Jazz en été, alors que d'autres sont les terrasses de restaurant tout à fait intéressant ! Pour les restaurants et la vie nocturne, il faut se diriger vers la Mehlplatz et la Färberplatz... ce quartier est surnommé le "triangle des Bermudes" car il comporte un bon nombre de restaurants et de cafés. Pas loin de là se trouve la carillon qui, à 11h, 15h et 18h précises, ouvre les deux battants de sa fenêtre pour découvrir un couple de figurines en costume traditionnel qui danse au son du carillon pendant quelques secondes. Enfin, ne manquez surtout pas toutes les façades plus travaillées les unes que les autres... ma préférée est sans aucun doute le Herzogshof dont la façade est recouverte de fresques et de peintures.

Vendredi 4 août 2006

Qu´y a-t-il dans votre portefeuille?

Liquide, chèque ou carte bancaire, voilà bien quelque chose de typiquement culturel ! La carte bancaire à puce, pour laquelle il faut taper à chaque opération son code secret, est bien française... Si vous voyagez, vous vous en rendez vite compte. En Italie, tout (ou presque) se paie en liquide. C'est une habitude ! Du coup, les italiens se promènent avec beaucoup de billets de banque sur eux et on y voit plus de billet de 100 euros qu'en France. Cela me surprend toujours de voir des personnes au bar payer leur café avec un billet de 50 euros... et la serveuse ne bronche pas ! Et alors qu'est-ce que ça change ?

Le virement bancaire est aussi très à la mode ! Les factures et les achats en ligne se paient par virement, soit par Internet, soit par l'intermédiaire de la Poste (on y ramène du liquide et le coupon où est inscrit le numéro de compte du bénéficiaire... et ils font le virement).

Les tickets de caisse et autres factures ! Ca dépend... mais tous les marchands ne donnent pas de ticket de caisse. Ah quoi ça sert ? Mais du coup, c'est bien plus tentant pour eux de ne pas tout déclarer (Attention, pas tous ! Je ne généralise pas !). Mais quelque fois, il m'est arrivé de me faire raccrocher au nez en appelant des commerçants... et après on m'a dit que mon accent faisait peur et qu'ils craignaient les contrôles fiscaux...

Bah ! Tout ça pour dire que, si ces jours-ci Mr Prodi se lamente sur l'importance de l'évasion fiscale italienne (qui atteindrait 7% sur PIB, autant que les dépenses de santé), moi je pense qu'il y a du boulot. Car ce sont les mentalités à changer ! Ici tout est fait pour payer le moins d'impôts possible (comme partout me direz-vous !). Ici j'ai l'impression qu'il y a plus de travailleurs indépendants (comme la chômage est élevé, on se crée soi-même son travail). Mais jusqu'à quel point peut-on jouer à ce petit jeu ?

Mardi 1 août 2006

Cékoidonc ?

cékoidonc Le mois d'août vient d'arriver... les juilletistes sont tous bronzés mais furieux de devoir reprendre le travail, alors que les aoûtiens sont tout sourire même s'ils savent que bientôt ils seront dévorés par les moustiques et rougis par le soleil !

La période estivale est souvent l'occasion de découvrir des nouveaux jeux, de faire des sudoku ou mots croisés sur la plage... Eh bien ici, je vous propose de faire fonctionner votre imagination et de me dire ce qui est sur la photo. Alors cékoidonc ??

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