Billets du mois de février 2006

Mardi 28 février 2006

Aujourd'hui tout est permis, je fais ce qu'il me plait, me plait

Chiacchiere Quoi? Vous n'avez pas encore pensé à préparer votre pâte à crêpes? C'est mardi gras! En Italie, cela fait plusieurs jours que nous fêtons le Carnaval! D'ailleurs, il n'y a pas que le mardi de gras, on dit aussi jeudi gras. Et qu'y a-t-il de plus gras que des beignets? Chaque région a sa recette de biscuits de Carnaval, mais le point commun de toutes, c'est la cuisson dans l'huile de friture! A Lecce, ils s'appellent les chiacchiere. Alors moi aussi j'ai essayé une recette un peu adaptée à ma façon selon les ingrédients sous la main. Mais à la base c'est de l'oeuf et de la farine. Facile! Et voilà ce que cela donne! Miam Miam. Je n'ai pas su m'arrêter. A part manger gras, il se peut qu'il y ait d'autres choses qu'il vous plairait de faire en ce jour spécial. Alors les Italiens ont trouvé l'astuce, pour se lâcher sans avoir la honte: ils se cachent sous un masque. Au bal masqué ohé ohé!

Lundi 27 février 2006

Fini les JO?

Hier ce sont terminés les Jeux Olympiques de Turin lors d'une cérémonie de clôture sous le sceau du carnaval. Je n'ai pas regardé cette cérémonie car en général je trouve ça trop long et pas intéressant sur la durée... mais j'imagine que ça devait être joli.

Ce dimanche, le temps aussi était déguisé! On avait prévu d'aller à Putignano pour assister au troisième plus important carnaval d'Italie (après ceux de Venise et de Florence). Etant donné que c'est un peu loin (il faut 1h45 pour aller jusqu'à Putignano), on avait décidé de n'y aller que s'il faisait beau... hors ce dimanche matin lorsqu'on s'est levé il faisait gris et il pleuvait un petit crachin (un vrai temps lillois ;-) Alors on s'est recouché un petit peu... Mais vers midi, le soleil s'est montré et finalement il n'a pas fait une journée si moche que ça. On était un peu déçu car on aurait donc pu y aller... ce n'est que partie remise à l'année prochaine!

Pour revenir aux JO, j'ai un peu profité des épreuves télévisées et du fait qu'ils étaient diffusés toute la journée (avantage d'être en Italie pays hôte de cette édition??) mais j'ai été un peu désabusé par la programmation comme je l'ai déjà dit. Mais ce n'est pas trop grave! Par contre il ne faudrait pas oublier les Jeux Paralympiques maintenant. Je ne pense pas que ce soit télévisé toute la journée... dommage car ces athlètes sont aussi valeureux que ceux des JO classiques. Je critique la télé mais est ce que je regarderais.... euh... oui... je pense mais il faudrait pouvoir tester pour donner un avis valable.

Mesdames et Messieurs les Président(e)s de chaînes de télévision, à quand un traitement égal des Jeux Olympiques et des Jeux Paralympiques? Au moins une fois pour avoir des raisons de les diffuser ou non.

Dimanche 26 février 2006

Les Pieds Nickelés sont Autrichiens

Oui, on les a retrouvé en Autriche ces derniers temps... Si je dis ça, c'est à propos de l'affaire de dopage pendant les JO qui a touché l'équipe de ski Autrichienne. Pourquoi "Pieds Nickelés" me diriez-vous? Parce qu'ils ont commis certaines maladresses à mon avis (qu'ils aient trichés ou non). Tout d'abord, ils ont fait venir un entraîneur Autrichien qui était bâni pour des méthodes illicites (de dopage!). Mais en plus de le faire venir, ils l'ont fait posé sur la photo officielle de l'équipe d'Autriche qui a aussi servi de carte postale officielle et qui a donc était largement diffusée. Pour cacher cet entraîneur aux manières peu orthodoxes, il y a mieux il me semble... Ensuite, lors de la perquisition de certaines chambres d'athlètes Autrichiens, les carabinieri ont déclaré que lorsqu'ils étaient entrés dans certaines chambres, certains Autrichiens se sont empressés de jeter des choses par les fenêtres et d'autres se sont levés aussitôt et avaler 1,5 litre d'eau. Comme si subitement ils avaient eu une soif immense ou alors ils voulaient diluer leur urine... mais pourquoi donc ?? Enfin, je ne sais plus si ce sont des entraîneurs ou des athlètes, mais en tout cas, au lendemain de cette perquisition une poignée d'Autrichiens se sont empressés de repartir en Autriche, étrange... Pour couronner le tout, deux athlètes Autrichiens (qui étaient rentrés au pays) ont avoué qu'ils avaient utilisé certains produits non autorisés. A cela, le président de la Fédération de Ski Autrichienne a répondu par l'exclusion des deux athlètes et par une petite phrase fort amusante qui disait à peu près ceci: l'Autriche est un trop petit pays pour que le dopage soit une pratique organisée...

Plus généralement, cela me surprend toujours que ce sont souvent ceux qui ne gagnent pas qui se font attraper (il y a quand même quelques exceptions). A cela, je vois deux explications: la première est pessimiste et voudrait que la majorité des athlètes se dopent et que certains aient plus de "chances" que d'autres. La seconde est que les athlètes qui se dopent le font pour éviter de s'entraîner ou rattraper un retard, ce qui leur permet de rivaliser avec les athlètes en remplaçant les heures d'entraînement par une petite série de piqûre. Je préfère croire en la seconde... car même si l'être humain n'est pas parfait, il n'y a pas que des tricheurs. Donc je ne vois pas pourquoi la proportion de tricheurs seraient plus importantes chez les sportifs. A moins que... petit à petit, ils en arrivent au dopage. C'est vrai les sportifs de haut niveau prennent tout un tas de traitements (tout à fait autorisés), comme pour récupérer plus vite, ne pas avoir de crampes, etc, qui les entraînent peut être plus facilement vers un comprimé de plus (interdit celui là). Une autre remarque que je me suis faite est que je ne savais pas qu'il fallait être asthmatique pour être sportif de haut niveau (et fait un sport d'endurance)... en effet la plupart des sportifs (95% selon L'équipe mais même si ce n'est que 50%) ont une ordonnance pour prendre le médicament qu'on donne aux asthmatiques, cela leur permet d'avoir une capacité respiratoir plus importante. Pas interdit comme comportement mais "border line"!

Le dopage n'est pas le meilleur côté du sport mais je prends quand même toujours autant de plaisir à regarder le sport à la télé. De plus, aucun athlète Autrichien n'a été contrôlé positif... c'est déjà ça. Par contre, la fédé Autrichienne n'est pas encore sortie d'affaire. Ce qui me dérange c'est la sanction évoquée par le CIO. Il voudrait exclure la délégation Autrichienne des compétitions internationales pendant un certain temps. Je trouve ça légèrement stupide puisqu'on va pénaliser des sportifs de demain qui s'entraînent actuellement pour rejoindre le plus haut niveau et qui eux n'y sont pour rien. C'est comme mettre les sportifs qui se sont dopés en prison. Je trouve ça "légèrement" disproportionné comme réaction. La prison devrait rester pour les choses graves (surtout de nos jours où elles sont surpeuplés et d'où on sort pire qu'avant). Bref, je trouverais suffisant de radier à vie, l'athlète, de toute compétition sportive... tout cela accompagné d'une amende puisque ça fait toujours mal quand on touche au porte monnaie.

Vendredi 24 février 2006

Spams par ci et spams par là

Depuis quelques jours, ce blog a commencé à souffrir de spammeurs... En fait, ils mettent des commentaires en anglais avec des liens vers des sites très peu recommandables. "Heureusement" ils les écrivent sur des billets assez vieux donc ils ne sont pas très visibles. Néanmoins, pour ceux qui utilisent le fil RSS des commentaires, je voudrais leur signaler que je les enlevais au fur et à mesure.

Mais comme, ces spams commençaients à s'intensifier, hier j'ai installé Spamplemousse - un antispam - qui est un plugin pour Dotclear (plateforme de blog que j'utilise). Cela me permet de bloquer les commentaires détectés comme spam et de les mettre à part. Ensuite, il n'y a plus qu'à faire une petite vérification (au cas où qu'un vrai message ce soit glissé parmi eux...) et appuyer sur vider pour en etre débarassé! En tout cas c'est très utile (malheureusement). On n'était déjà pas trop tranquille sur nos boites email, maintenant il faut qu'ils viennent sur les blogs. Vraiment n'importe quoi!!!!

Mercredi 22 février 2006

Les spécialités du Salento

Si les petits ports de pêche bordent la côte, Lecce est plutôt une ville de paysans. En effet, en parcourant l'intérieur des terres, nous avons rencontré des plantations d'oliviers dans des champs de terre rouge et des vignes à perte de vue. En effet, le vin et l'huile d'olive sont les deux principales productions agricoles de la région. Les oliveraies des Pouilles produisent la moitié de la production totale italienne (2ème pays producteur en Europe). Quant au vin, l'Italie est le 2ème producteur mondial. Le soleil omniprésent dans la région donne des vins puissants et corsés. Leur degré d'alcool étant élevé, ils sont parfois mélangés à des vins du Nord, moins alcoolisés.

Une spécialité de l'artisanat de Lecce est la cartapesta (littéralement : papier écrasé). Ses traditions remontent à plusieurs siècles, mais son âge d'or coïncide avec celui de l'art baroque au XVIIe siècle. Aujourd'hui encore, on façonne dans de nombreux ateliers, des personnages de crèches, des masques de théâtre ou de carnaval, des statues religieuses, ou des commandes de collectionneurs. Certaines pièces sont exécutées en plusieurs exemplaires mais chacune est le fruit d'un travail manuel souvent en plein air. En effet quelques artisans travaillent encore à la porte de leur atelier, en particulier durant les phases de sculpture au fer chaud de la pâte de papier, de finition à la peinture de couleur et de séchage au soleil.

La pietra leccese (ou pierre de Lecce) est une pierre blanche ou jaune très tendre et donc aisément sculptable par les artistes baroques. Les monuments construits à cette époque sont tous très finement sculptés et chargés de fioritures. Cette pierre se trouve uniquement dans la région et est devenue mondialement connue (en tout cas pour les connaisseurs !).

Et on ne peut pas parler des spécialités de l'Italie du Sud, sans mentionner la cuisine méditerranéenne et ses pâtes ! Les italiens en mangent en moyenne 28kg par an, de mille formes et accommodées de mille façons. Dans le sud, les pâtes sont un mélange d'eau et de farine de blé à grain dur. Et les sauces sont à base de tomates, d'ail, de ricotta, de poivrons, de piments, basilic, etc.

En ce qui concerne les fromages, ce sont surtout des fromages frais, très blancs et salés. Nous avons goûté à la mozzarella au lait de bufflesse, au cacio cavallo (comment expliquer ? c'est un fromage de vache enveloppé dans une ‘poche' en pâte élastique, dure et filée et conservé dans son liquide) et à différents fromages de brebis, comme la ricotta.

Mardi 21 février 2006

Pour du contact, c'est du contact

Juste un petit billet pour vous signaler une petite nouveauté au cas où elle serait passée inaperçue pour vos yeux rivés sur le fil RSS ! Si vous clique sur "Contact" dans le menu de gauche, vous pourrez connaitre notre adresse et avoir une idée de ce que à quoi elle peut vous servir ;-) De plus, il y a quelques détails sur les moyens de venir jusqu'à Lecce... s'il y en a qui sont intéressés.

Lundi 20 février 2006

Jeux Olympiques

Je ne sais pas si vous vous en êtes aperçu mais c'est en ce moment que les JO se déroulent à Turin! Heureusement ils ont de la neige!! Ce qui me plaît dans les JO, c'est qu'on a l'occasion de voir des sports rarement télévisés. On peut enfin apprécier le curling à sa juste valeur ou encore vérifier la technique de luge des grands champions... Mais en tchatant avec Olivier, il m'a fait remarqué que selon le pays dans lequel on se trouvait, on n'avait pas vraiment l'impression de vivre les mêmes Jeux. En effet la plupart du temps chaque pays retransmet l'épreuve dans laquelle il possède un athlète ayant des chances de médaille (ou tout simplement un athlète).

Combien de fois d'ailleurs, j'ai maudi le réalisateur italien qui préférait nous montrer l'épreuve de luge (le champion olympique s'est avéré être un italien) plutôt que de nous montrer l'épreuve de biathlon messieurs où Raphaël Poirée avait une chance de médaille (qu'il n'a pas encore saisi d'ailleurs). Mais il n'en reste pas moins que par moment je n'ai pas trouvé la programmation italienne (à la télé) très intéressante. Alors qu'ils ont l'antenne toute la journée, ils préfèrent nous montrer l'épreuve de bobsleigh plutôt que le patinage de vitesse... Il n'y avait aucun italien ni dans une épreuve ni dans l'autre, et pourtant le réalisateur a préféré le bobsleigh... Je n'ai rien a priori contre le bobsleigh, mais je trouve ça moins rempli d'émotions qu'une course de patinage de vitesse (surtout que cette année il n'y avait ni Jamaïcain ni le Prince Albert). Ce problème vient peut être du fait que je suis habitué à la programmation française et donc à voir plutôt certaines disciplines.

Je reviens donc au point de départ qui est que les Jeux Olympiques sont un évènement mondial mais vus à travers un prisme national. Finalement, comme dans beaucoup d'autres secteurs, on ne s'intéresse qu'à ce qui nous touche de près, on prend en compte le reste si vraiment on ne peut pas faire autrement. Les exemples, comme celui-là (qui n'est pour le coup pas grave), sont légions et parfois plus embêtant. Ce serait bien parfois d'avoir une vision globale et planétaire de certains évènements en essayant que chacun fasse ce qui est bon aussi pour son voisin... De toute façon, il faudra bien finir par avoir cette attitude!

Samedi 18 février 2006

Vitres baissées

Peut être que vous avez vu qu'il neigeait à Turin hier (en regardant les Jeux Olympiques)... Parfois, on se demande donc si on habite bien en Italie aussi parce que hier il faisait un grand ciel bleu. En fait, hier et aujourd'hui il a fait deux magnifiques journées ici : un grand ciel bleu et des températures très clémentes (plus de 20°C !). On a d'ailleurs été obligé de rouler les vitres légèrement baissées... la voiture étant noire, le moindre rayon de soleil fait monter la température intérieure. J'espère qu'il ne fait pas trop mauvais chez vous ;-) Mais, on s'y attendait pas du tout parce qu'il y a encore 4 ou 5 jours il faisait les températures les plus froides de la saison. Comme quoi il ne faut jamais désespérer ! Rien de prévu encore au programme de demain, tout dépendera de l'heure à laquelle on se lève.

Jeudi 16 février 2006

Paupiettes des Pouilles

Christian aime nous parler des traditions de son pays et, comme il sait que nous aimons cuisiner, il m'a donné une recette typique de la région : des involtini di cavallo (ce qui pourrait se traduire par paupiettes de cheval). Là les végétariens peuvent s'arrêter de lire, vous pourrez revenir plus tard (peut-être pour les gâteaux du Carnaval de Lecce...), de même pour les amateurs d'équitation. Et oui, nous vous l'avions déjà dit, la viande de cheval est typique de la région. Ce fut aussi l'occasion de tester un nouveau légume, les cime di rapa. La photo sera la meilleure explication, car je ne sais pas si on trouve ce légume en France. A l'odeur, ça m'a fait penser au choux-fleur, mais sinon, ça ressemble pas mal à des épinards. Il semblerait que cela puisse se traduire par pousses de navets.

Involtini di cavallo

Ingrédients pour 2 personnes:

  • 2 fines tranches de steak de cheval,
  • 2 tranches de charcuterie (jambon fumé, lard),
  • 1/2 fagot de "cime di rapa" (pousses de navet),
  • un peu de matière grasse,
  • 2 cure-dents.

1. Préparer la verdure - Faire cuire les feuilles de rapa dans de l'eau bouillante. On peut remplacer les pousses de navet par des pousses de brocolis, ou tout simplement des épinards.

2. Enrouler le tout - Etaler les deux tranches de viande. Biensûr on peut utiliser une autre viande rouge, l'important c'est que la tranche soit fine. Les recouvrir chacune d'une tranche de jambon, puis recouvrir par la verdure (une petite épaisseur selon les goûts). Rouler finement le tout et maintenir le rouleau ainsi obtenu avec un cure-dent.

3. Cuisson - Faire frire dans une poêle avec un peu d'huile et déguster. En coupant les rouleaux en deux on peut bénéficier d'un joli point de vue comme sur la photo.

Lundi 13 février 2006

Le calcio

Cela veut dire football en italien ... et c'est presque comme une seconde religion ! Par exemple, le tirage au sort du calendrier des matchs de la saison est télévisé et commenté en direct sur une chaîne nationale (équivalent de France 2). Ensuite un dimanche sur deux, toutes les villes qui ont une équipe de foot (c'est à dire toutes les villes de plus de 11 habitants) deviennent des villes de tous les dangers pour qui redoute les bruyantes mainfestations des tifosi (supporters de foot) en fin d'après midi. Si l'équipe locale a gagné, on se retrouve pris dans une nasse, circulation asphyxiée par les supporters en voiture avec des drapeaux. Concert de klaxons assurés !

C'est également leur principal sujet de discussions à la pause déjeuner (mais aussi à la pause café, à la pause ceci, à la pause cela, enfin dès qu'ils ont un moment de libre) : commentaires du match de la veille, des tactiques employées ou des transferts vont bon train. Allérgiques au football ... il faudra s'y faire, il n'y a pas d'autres moyens ;-) Les autres particularités sont qu'ils ont réinventé la radio à la télé !!! En fait comme les droits télévisions sont attribués au groupe Sky, il faut avoir un décodeur et un abonnement pour les voir. Mais les chaines hertziennes ne s'en sont pas laissées compter... Elles font des émissions de "radio" : sur le plateau, on voit des personnes qui regardent un écran de contrôle où ils peuvent voir les matchs et ils nous commentent ce qui se passent, nous préviennent quand il y a des buts, etc. On dirait presque le multiplex de RMC mais avec l'image en plus. Je n'y trouve qu'un intérêt très modéré, mais peut être parce que je ne suis pas italien.

Par contre, je ne suis pas encore allé au stade... et pourtant Lecce est en "Serie A" (première division), donc j'aurais pu voir la Juve par exemple. En plus, il faut peut être que j'en profite cette année parce qu'ils sont très mal partis cette saison (dernier à 9 points du premier non relégable après 25 matchs sur 38). Mais il y a quand même quelque chose qui m'embêtent... c'est les tifosi. L'Italie fait face à des problèmes de supporters assez graves : il y a d'un côté les insultes racistes et les saluts nazis (qui restent quand même circonsrits à quelques stades... mais c'est déjà trop !), et de l'autre il y a la violence et les supporters qui se batent entre eux (même des supporters de la même équipe!). Un jour, j'entendais aux informations que les policiers avaient trouvé des barres de fer, des marteaux, des battes de baseball cachés dans les buissons aux alentours du stade !! Pour se battre à la sortie ! Alors bon, je ne suis pas trop chaud pour ce genre de choses. Il me semble que je n'ai pas trop entendu parlé de ces problèmes pour Lecce, alors peut être qu'un jour je me laisserai tenter par un match... Je mettrai mon armure ;-)

Vendredi 10 février 2006

Juliette est fière de vous présenter...

Par ici la recette Croyez-vous qu'il soit encore possible de créer de nouvelles recettes inédites ? Les grands chefs, nos mamans et les food-bloggers ont-ils vraiment tout essayé ? C'est ce que nous allons voir ! Vous connaissez peut-être les pâtes sucrées (pâtes à la cassonade pour grands sportifs ou tagliatelles au chocolat), mais avez-vous déjà entendu parlé de ravioli au chocolat ? Et bien j'ai testé pour vous, avec une recette à ma façon. Un peu anxieuse au début, mais très excitée par cette idée, le résultat fut à la hauteur de mes attentes. Des ravioli à deux faces, une cacao et une coco, remplis d'une ganache fondante au chocolat. Et si vous aussi tentez l'expérience, je serai contente si vous laissiez un petit commentaire avec vos impressions et suggestions. De plus, elle ne demande pas de matériel de cuisine compliqué (après avoir dédicacé le curry porc pomme banane à Marion, je dédicace cette recette-ci à Pierre qui n´a pas de four).
Bon ap'!

Ingrédients pour la pâte (pour 4 personnes, soit 8 ravioli de 5-6 cm de coté et quelques poignées de tagliatelles):

Ravioli au chocolat Ravioli au chocolat
  • 225g de farine,
  • 1 gros oeuf,
  • 1 grosse pincée de sel,
  • 5 c. à soupe d'huile d'olive (extra vierge, bien sûr ;-),
  • 4 c. à soupe de noix de coco râpée,
  • 2 c. à soupe de cacao amer.

Ingrédients pour la ganache :

  • 6 c. à soupe de crème fraîche épaisse,
  • 110g de chocolat à pâtisserie,
  • 50g de beurre,
  • 2 jaunes d'oeuf (moi je les ai mis en entier).

1. Petit préliminaire - Cette recette est assez longue à faire, mais vous pouvez facilement zapper les temps de repos de la pâte entre chaque étape. De plus, elle ne demande pas de matériel de cuisine compliqué. Enfin, croyez-moi, vous serez satisfaits d'avoir fait des pâtes maison et qui plus est, très spéciales.

2. Préparation de la pâte à pâtes - Rien de compliqué, mais il faut juste un peu de patience. Mélanger la farine, le sel, l'huile et l'oeuf afin d'obtenir une belle pâte élastique encore légèrement humide (si vraiment vraiment il est absolument absolument impossible d'agglomérer toute la farine, alors ajouter 1 ou 2 cuillères d'eau). Diviser ensuite en deux pâtons de pâte : un à la noix de coco qui restera blanc et un au chocolat. Ajouter donc la noix de coco dans le premier pâton (le plus petit des deux, s'ils n'ont pas exactement la même taille) et pétrir la pâte avec les mains. Puis faire de même avec le cacao. Envelopper les deux boules de pâte ainsi obtenues dans du film transparent et laisser reposer 10-30 min au frais.

3. Etaler les pâtes - Si vous avez la chance d'avoir une machine à pâtes, alors utilisez-là, sinon à vos rouleaux à pâtisserie ! Là encore patience, mais petit à petit vous obtiendrez une fine plaque ovale blanche et une marron (plus elles sont fines, meilleurs seront les ravioli). L'idéal, serait qu'elles aient au plus 2 mm d'épaisseur, la même taille et la même forme. Pour le fun, les faire sécher, à l'ancienne, 15-20 min sur un torchon propre, à cheval sur le dossier d'une chaise, par exemple. Attention à ce que personne ne s'assoit dessus !! Mais ne les oubliez pas, sinon elles vont sécher puis ce craqueler... ce serait dommage !

4. Préparation de la ganache - Faire fondre le chocolat au bain-marie avec la crème fraîche, ajouter le beurre puis les oeufs. Quand le mélange est homogène, le réserver au frais.

5. Former les ravioli - Découper le plus grand rectangle possible dans chacune des pâtes et délimiter les 8 raviolis en traçant leurs bords avec un peu d'eau ou de jaune d'oeuf (au doigt ou au pinceau). Sur la pâte blanche seulement, poser 6 petits tas de ganache au centre de chaque ravioli. Recouvrir délicatement de l'autre pâte. Presser fermement les 2 pâtes avec les doigts pour les souder. Quand vous êtes surs que les ravioli soient hermétiquement fermés, les couper sur les soudures avec la roulette dentelée (si vous en avez une). Avec les reste de pâte, le plus simple est de faire des tagliatelles en les coupant en lanières d'1 cm de large. Laisser reposer une dernière fois.

6. Avant de déguster, la cuisson - C'est facile : faire bouillir une grande quantité d'eau salée. A l'ébullition plonger doucement les ravioli dans l'eau et laisser cuire 8 minutes. Egoutter. Servir chaud. Vous pouvez maintenant faire cuire les tagliatelles qui pourront être mangées froides ou chaudes, avec le reste de ganache au chocolat en guise de sauce.

Jeudi 9 février 2006

La ferveur catholique

Nous savions que l'Italie était un pays fortement catholique, mais nous n'avions jamais imaginés être entourés d'autant d'églises (23 rien que dans le centre historique). Ici les églises n'ont pas de clochers, sauf une, le Duomo, qui est accolée à un campanile. Vous avez compris que nous ne vous ferons pas une description détaillée de toutes les églises. Ma préférée (moi, c'est Juliette) est l'église Santa Croce (Ste Croix) pour sa façade blanche aux mille détails (des anges, des saints, des fleurs, mais aussi des animaux, des femmes et des turcs au turban, par exemple). Son architecte est Guiseppe Zimbalo, auteur de nombreux autres monuments de la ville. Sinon, en général, les intérieurs sont aussi très chargés : des colonnes torsadée (un peu comme le baroque rococo viennois) de pierre, beaucoup de personnages et des plafonds de bois ornés de peintures.

Nous pouvons ajouter que la ville est protégée par ses deux patrons : Ste Iréné et St Oronzo. Lorsque (il y a longtemps) la peste a touché l'Italie, elle a épargné Lecce, qui a vu un signe de protection de St Oronzo. Il est donc devenu le patron de la cité, à la place de Ste Iréné. Et on peut donc voir aujourd'hui, l'église Ste Iréné et la statue d'Oronzo sur la place du même nom.

Mercredi 8 février 2006

Un poids, deux mesures

Les différences culturelles France/Italie sont nombreuses, majeures ou infimes. En voici une petite, que nous avons adoptée sans nous en rendre compte; il s'agit de la pesée dans les magasins d'alimentation. Ah oui? Et oui! Par exemple, dans une boulangerie, ne pensez pas que le pain est cher en regardant le prix sur l'étiquette : il est vendu au kg et donc pesé avant d'être emballé. Bon, c'est pas une révolution, mais voilà, c'est dit ! La deuxième chose, c'est au rayon fruits et légumes des supermarchés. A côté des sachets se trouvent des distributeurs de gants en plastique... pour choisir les fruits sans avoir les doigts collants après (qui "pèguent" pour (?) les gens du Sud (?), en fait c'est un nouveau mot que m'a appris Laurent). Bon, ça c'est pratique ! Le seul problème, enfin ça dépend pour qui, c'est le passage à la pesée : quand on récupère l'étiquette de prix de son sachet, et qu'elle se colle sur le gant, et puis qu'en l'enlevant le sachet se déchire... Catastrophe, et alors : nouveau sachet, retour à la balance, et utilisation de... la main gauche (celle non-gantée) pour prendre le ticket. Ah qu'ils sont intelligents ces italiens !

On peut aussi ajouter qu'ici les courses au supermarché sont une affaire de famille ! On s'y rend avec tous les enfants et la grand-mère avec. Je me demande parfois s'ils ne s'y donne pas rendez-vous avec les amis aussi, aux vues des rassemblements qui peuvent s'y faire. Et tout le monde à son mot à dire sur la marque du pot de moutarde à acheter. Mais voilà, ils encombrent bien les allées. Un nouveau problème s'est posé aussi pour nous : la galerie commerciale a doublé de taille. A priori nous étions contents, car il existe peu de grands magasins spécialisés. Mais en fait c'est devenu l'enfer ! Il y a maintenant un de ces mondes ! Construisez plus de centres commerciaux ! Il y a un marché à prendre ! Agrandissez les parkings ! Et faites des places rangement en épi car les italiens se garent au plus rapide (je ne vous parle même pas des crénaux).

Mardi 7 février 2006

Déjà Italiens ou encore Français?

Les débuts d'année sont aussi en général l'heure de faire des petits bilans et de voir comment on a évolué lors de l'année passée...

Pourquoi ne sommes-nous pas encore Italiens ?

  • Nous n’avons ni le téléphone portable greffé sur les oreilles, ni les lunettes de soleil en toutes saisons.
  • Nous respectons encore les feux rouges, même quand la route est déserte, et savons prendre un rond-point.
  • Nous ne savons toujours pas prononcer les r et les gl.
  • Nous ne buvons pas plus d’un café par jour et ne pouvons pas boire leur café serré.
  • Nous ne descendons pas dans le centre faire la passeggiata, une promenade en fin de soirée.
  • Nous n’avons pas droit à avoir un chéquier, car nous ne sommes pas fiables, nous sommes étrangers.

Pourquoi sommes-nous un peu Italiens maintenant ?

  • Signalisations stops et cédez- le passage sont devenus synonymes pour nous.
  • Je bois parfois un café long à la pause du matin, long c’est 2 cm de haut dans une minuscule tasse.
  • Nous savons cuisiner des plats italiens comme les pâtes et le tiramisù, comme leurs mamma, et en sommes fiers.
  • Nous n’avons pas de carte de crédit, mais une Bancomat pour faire nos achats.
  • Nous ne nous habillons pas chez Promod ou Jules, mais chez Benetton.
  • Nous ne vouvoyons plus que les personnes respectables d’un certain âge, et nous tutoyons les autres.
 
Dimanche 5 février 2006

Entre tradition et modernité

L'institution qu'est la famille se porte mal en Italie du point de vue démographique. Avec un indice de fécondité de 1,25, elle appartient aux futurs vieux pays européens, et si l'enfant est toujours l'enfant roi, il reste cependant unique. Il existe toujours des solidarités très intenses qui dépassent rarement le cadre de la famille, et les valeurs et les intérêts de la famille prévalent sur tout le reste (société ou Etat).

L'Italie reste un pays catholique à 98% mais la fréquentation des églises s'est réduit drastiquement comme dans le reste de l'Europe ... mais il faut dire qu'il y a tellement d'églises à remplir dans le moindre petit village ! Néanmoins certains moments du calendrier témoignent d'une piété populaire restée très vivace !! La présence du Vatican en son coeur renforce sûrement cette piété. De plus, l'église se joint très régulièrement aux débats publiques et politiques pour donner son point de vue et pour influencer les débats sur tous les sujets (pas uniquement sur ceux où on l'attendrait en France). C'est assez déroutant, pour nous français, qui mettont en exergue la dissociation de l'Etat et de l'église.

Les Italiens font preuve d'une identité culturelle forte. Ils se gardent bien de céder à l'italianisation si ce n'est pour l'équipe nationale de foot... Peut être encore plus au sud qu'ailleurs, la prégnance des langues régionales en est un signe fort. Dans un autre registre, la reconquête des centres historiques longtemps laissés à l'abandon, leur mise en valeur associée à celle des campagnes affirment une réappropriation réussie d'espaces longtemps abandonnés à eux mêmes. Ainsi l'offre touristique des régions s'étoffent et attirent les visiteurs ... reste encore à les accueillir correctement. Je ne parle pas du tout du comportement des italiens qui sont tout à fait agréables ... mais je parle des offices de tourisme, des restaurants ou des monuments fermés en plein mois d'août (ou du moins entre 12h et 17h) ; ou encore une signalisation plus que sommaire des lieux à visiter.

Samedi 4 février 2006

Des évolutions contrastées

Un petit peu d'histoire historique pour aujourd'hui... L'Unité italienne marqua la fin du royaume de Naples et des Deux-Siciles et le début d'une rhétorique nationale : la désignation du Sud sous le terme de "Mezzogiorno". Mais l'opposition entre un Nord de l'Italie développé et un Sud parfois qualifié d'arriéré n'est plus d'actualité même si des disparités existent ... entre trois Italie : celle du triangle industriel Turin-Milan-Gênes ; celle de l'Italie médiane et des PMI ; et un Mezzogiorno très contrasté entre la grande indutrie d'Etat, les PME familiales et une agriculture longtemps immobile. Après la guerre, le Mezzogiorno est sorti de l'isolement grâce à un volontarisme étatique et bons nombres de subventions pour favoriser le développement des voies de communication (trains et autoroutes) et l'industrie lourde dans le Sud.

Mais cette politique a connu ses limites avec des pratiques politiques douteuses jusqu'à la fin des années 1980. Tout ceci a donné de la matière au cliché du "Sud des assistés" ; une thématique largement exploitée par les nouveaux partis sécessionistes et racistes dans les années 1990. Depuis une dizaine d'années, la décentralisation a donné une seconde chance au développement du Sud. L'autonomie plus grande qui en résulte doit permettre aux régions de mener des politiques réellement adaptées à leurs besoins. D'ailleurs ce développement est possible puisque des exemples de success story ne manquent pas. Les nouvelles technologies font désormais partie intégrante de l'Italie du Sud. Elles se traduisent par des expériences de collaboration entre recherche publique et entreprises locales comme au sein de plusieurs Parcs scientifiques.

Ces succés et les investissements qui leur sont nécessaires se heurtent cependant à des difficultés pérennes qui sont (en évitant certains clichés) un chômage endémique et une économie souterraine. En effet la division économique de l'Italie se reflète dans le taux de chômage : le Sud compte 20 % de chômeurs contre 6 % pour le Nord, malgré un rééquilibrage régulier. L'économie souterraine, quant à elle, représente 15,4 % du PIB de l'Italie. Il y a environ 15 % de travailleurs non déclarés (ce pourcentage s'accroît jusqu'à 30% dans le sud) en Italie que ce soit des entreprises non déclarées ou ayant pignon sur rue.

Jeudi 2 février 2006

Petit coup d'oeil en arrière

Je "remercie" Olivier qui m'a fait passer ce petit questionnaire... C'est un peu dans le même style que les chaînes de mails sauf que si on le fait pas, il va rien nous arriver et puis c'est surtout pour que les lecteurs connaissent quelques anecdotes... Et puis comme c'est mon premier questionnaire de ce type, cela ne me dérange pas trop ! Cette fois-ci, voici le sujet du questionnaire:

Où étiez-vous en 2001, 1996, 1991, 1986...? Et avant? Que faisiez-vous? Vous étiez heureux? Racontez nous ce que vous avez fait depuis votre naissance, mais uniquement les années finissant par un 1 ou un 6. Puis renvoyez ce questionnaire à 6 blogueurs et blogueuses que vous souhaitez mieux connaître.

Février 1981 : je n'ai que 3 mois donc je ne peux pas trop me rendre compte de ce qui se passe... Mes principales activités sont dormir et manger. Par contre, je suis fasciné par mes peluches qui sont mes compagnons pour dormir.

1981

Février 1986 : troisième année de maternelle et j'ai déjà eu toutes les petites maladies enfantines (varicelle, rougeole, rubéole, roséole, et oreillons (pas qu'un peu!))... comme cela, ce ne sera plus à faire et quelques risques en moins pour la suite. J'ai quand même que de très vagues souvenirs de cette époque : beaucoup de dessins, des jeux dans la cour de récréation et des spectacles organisés pour les parents. Je fais du ski mais je n'en referai plus avant quelques années.

1986

Février 1991 : le collège c'est pour septembre prochain... ou comment passer de l'école où on était les plus vieux au collège où on sera les plus petits ! On sera même plus petits que nos sacs de cours... Allez hop, on se jette à l'eau ! Je vais dans le même collège que la plupart de mes copains et je ferai allemand première langue pour être soit disant dans une bonne classe (?!). Bon, ce fut vrai mais... voilà quoi.

1991

Février 1996 : me voilà en seconde, je sais si vous avez remarqué mais à chaque fois qu'on passe un palier dans le système éducatif (primaire, collège, lycée, ...), on trouve toujours quelqu'un pour nous dire : "Attention, là ce n'est plus pareil, ce n'est plus de la rigolade !". Hors, je n'ai jamais ressenti un changement brusque, c'est tout simplement une continuité... C'était bien la seconde, je suis au Lycée sur la colline ! Premier voyage à New York et aux chutes de Niagara avec mes parents... cool !

1996

Février 2001 : j'ai finalement intégré une école d'ingénieur à Grenoble (pas la peine d'y penser, on m'a déjà fait la blague des dizaines de fois). Je suis content de moi ! Les choses sérieuses commencent ! Ah mais non c'étaient les deux années précédentes, maintenant c'est plus tranquille. Mais il faut pas trop mal réussir pour que je puisse partir en année d'échange en dernière année.

2001

Février 2006 : ce début d'année ne commence pas très bien et cette année ne pourra pas être une bonne année à l'heure du bilan, mais espérons qu'elle se termine mieux pour contrebalancer ce triste début.

 

Février 2011 : je découvre enfin que je suis superman, mais j'avais déjà quelques doutes depuis quelques années ;-)

2011

A moi de transmettre le cadeau empoisonné... je choisis donc : 1.Caroline et Jérôme - 2.Aurélie - 3.Virka - 4.Pluchon - 5.Bertrand - 6.Gérard. Désolé, mais maintenant c'est à vous de remplir ce questionnaire sur votre blog et de le retransmettre par la suite... bon si vous ne le faites, rien ne se passera rassurez vous ;-)

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