Billets du mois de mars 2006

Jeudi 30 mars 2006

L'ustensile d'une machine à pâtes

Attention mesdames et messieurs, dans un instant... ça va commencer. 5, 4, 3, 2, 1, 0 partez tous ensemble on va y arriver... Tout comme l'heure de la réponse (qui est arrivée). Aaaaaaaaaaah enfiiiinnnnnnn :-) Je remercie tous ceux qui ont participé, ça nous a bien fait rire. Certains ont fait preuve d'une imagination débordante. Bravo ! Tout de suite, la réponse en image du dernier cékoidonc. Juliette voulait absolument une machine à pâtes depuis qu'elle est arrivée en Italie. Bon, j'étais assez scpetique parce que c'est le genre de choses qu'on utilise 2 ou 3 fois et qu'on laisse prendre la poussière dans un placard ensuite. En plus, elle voulait la dédier assez rapidement à sa "pâte Fimo" pour faire des dégradés et tout et tout. Mouais, bof et elle commençait à ne plus en parler.

Machine à pâtes Mais c'était sans compter la publicité du mercredi midi !! Une promotion sur les machines à pâtes chez Ipercoop (notre supermarché préféré). Ce fut l'estocade: elle a découpé la page... Vendredi soir, on se met donc en quête du rayon des machines à pâtes chez Ipercoop. Il n'y a plus qu'un seul modèle en rayon et deux prix. Celui de la promotion à 18 euros et un autre prix à 54 euros ! Pas vraiment d'indication pour savoir quel est le prix du modèle présent... il faut donc rechercher la petite machine qui indique le prix du code barre... elle ne marche pas ! Il faut donc aller à la caisse pour demander le prix. Juliette revient 5 minutes plus tard en disant qu'elle coûte 25 euros. Elle la met dans le caddie en disant qu'elle va réfléchir pendant qu'on fait les courses. Finalement elle est restée dans le caddie et se retrouve maintenant chez nous. Comme on peut faire plusieurs types de pâtes avec, elle ne va servir qu'à faire des "vraies" pâtes, et ce jusqu'à nouvel ordre.

La photo du cékoidonc était l'ustensile qui sert à découper la pâte fine en carrés, rectangles, bandes (pour faire des ravioli par exemple ou plein d'autres sortes de pâtes). On peut enlever des roues pour faire des tailles différentes... Je reconnais vous avoir un peu menti en vous disant que la réponse pourrait ne pas avoir été encore donnée. Mais j'avais prévenu, j'ai écrit "... si je vous disais que ...". Il y a donc beaucoup de gagnants. Ceux qui viennent bientôt à Lecce auront sûrement la chance de manger des pâtes faites avec !! Pour les autres, éh bien, il ne leur reste plus qu'à venir !! Ah encore, une dernière chose pour ceux qui ont cru voir une ventouse... c'est en fait la clé d'un compteur sur la terrasse et à laquelle l'ustensile était pendu...

Lundi 27 mars 2006

Cékoidonc ?

A un moment je voulais lancer plus de petits jeux sur ce blog mais finalement il est parti dans d'autres directions. Cependant aujourd'hui, nous avons un petit jeu à vous proposer :-) Vendredi soir, nous avons ouvert une boîte en carton et à l'intérieur nous avons trouvé ceci (voir la photo)! Qui pourra nous dire ce que c'est ?? Toute notre considération au vainqueur et peut être un cadeau... La réponse dans deux jours s'il y a eu assez de réponses (on va dire au moins 10 propositions de personnes différentes).

cekoidonc
Samedi 25 mars 2006

Un petit peu de CPE

Je me risque à parler du CPE, quitte à voir mon blog s'enflammait avec les commentaires des pro-CPE droits dans leurs bottes et les anti-CPE sourds à toute explication. Cela dure maintenant depuis quelques semaines et sait-on jamais, la semaine prochaine, il sera peut être trop tard pour en parler... Avant toute cette affaire, le CPE, pour moi, était un Conseiller Principal d'Education... maintenant il paraît que c'est le Contrat Première Embauche. Avant de m'aventurer sur le fond, je vais commencer par dire quelques mots sur la forme.

Je ne vois aucun gagnant sur la forme ! D'un côté le Premier Ministre a proposé le CPE avant d'en discuter avec qui que ce soit. Pas très malin surtout après avoir voté une loi qui disait que toute réforme du contrat de travail devait être précédé par un dialogue avec les syndicats. Grossière erreur donc de Villepin. Mais de l'autre côté, les étudiants ont répondu par le blocage des facs et de lycées, et maintenant par le refus du dialogue (qui vient très tardivement il est vrai). Personnellement, je trouve que c'est la moindre des choses d'aller dialoguer (et répondre favorablement à l'invitation du Premier Ministre)... surtout quand on a critiqué le manque de discussions !!

Passons à la partie la plus difficile: le fond. Le gros point négatif du CPE est quand même le fait de ne pas donner de motif écrit au licenciement. C'est quand même la moindre des choses de savoir pourquoi on a été licensié ! De plus, c'est très pédagogique de savoir, pour ne pas répéter des éventuelles "erreurs". D'ailleurs je ne comprends pas comment on ne peut pas s'accorder sur ce point. Le second point de crispation est la période d'essai de 2 ans. Je suis plus partagé sur ce point car les arguments "contre" ne m'ont pas encore convaincu. Selon ses détracteurs, cette période d'essai entraîne la précarité. Bon, ce n'est pas totalement faux, le CPE est moins sécurisant qu'un CDI. Mais ce n'est pas parce qu'on est en CDI qu'on ne peut pas se faire virer! Il faudrait le rappeler un peu à tout le monde. Soi-disant les jeunes engagés en CPE vont être licenciés au bout de 2 ans moins 1 jour. Je ne pense pas que ce soit le but des patrons mais admettons... il faut donc comparer la situation à celle d'aujourd'hui. On se plaint de ne pouvoir enchaîner que les petits CDD ou les stages en commençant à travailler. Avec le CPE et si on se fait viré juste à la fin de la période d'essai: on aura donc travailler 2 ans, on aura eu 2 ans d'expériences, et on bénéficiera de droits au chômage et à la formation (ce qui n'est pas le cas lors de CDD ou de stage). Ainsi, personnellement, je trouve que le CPE est une amélioration par rapport au CDD et au stage ; mais c'est moins bien qu'un CDI. (Petite précision pour ceux qui se demanderaient, je suis en CDD pour 3 ans et je ne me sans pas précaire...). Ce dernier point n'est d'ailleurs pas assez bien mis en avant dans les médias: le CPE est une avancée par rapport aux CDD et stages.

Pour finir, je vais consacrer aux petites reflexions que je me suis faites en écoutant les reportages et les interviews. Dans "C' dans l'air", la président de la Confédération des Etudiants disaient que "le mouvement étudiant ne voulait pas être récupéré politiquement"... bouh parce que la politique c'est pas bien, c'est des méchants. Je lui signalerais que toute action de masse comme une manifestation est forcément politique, donc les partis politiques d'opposition essaieront de surfer sur la vague. C'est de bonne guerre. Le PS d'ailleurs le fait très bien mais je le trouve un peu absent: il critique mais ne fait pas entrevoir ce qu'il proposerait (il ne transforme pas l'essai qui lui tend les bras). A cela, je vois plusieurs raisons: ils gardent leurs idées pour le programme qu'ils vont avoir pour dans quelques mois ("euh... François il faudrait s'y mettre non ?"), ou bien dans les grandes lignes c'était à peu près une idée qu'ils avaient ("oufff... heureusement qu'on n'est pas à leur place"), ou bien et ce serait la pire, ils n'ont pas d'idée. Enfin, je lisais sur un autre blog (et je l'ai entendu à la radio) "vous vous rendez compte si on est obligé de stresser pendant les 2 ans de la période d'essai" ou encore "on sera obligé d'accepter tout ce que demande le patron pour ne pas se faire virer". La première affirmation voudrait dire qu'une fois en CDI on ne stresse plus, on est peinard, on travaille doucement et tranquillement... éh oh, en CDI aussi on peut se faire virer et on stresse aussi!! (sinon on est fonctionnaire). De toute façon, si un patron abuse grave, ça ne vaut pas le coup de rester, de toute façon il agira exactement de la même façon en CDI!

Au final, ce serait tellement mieux de se parler (constructivement) avant de faire des réformes, de mieux expliquer tout ce qu'on défend pour que tout le monde comprenne (ça vaut aussi pour la constitution européenne, ça! euh Lolo... il est où le plan B?), et enfin ce serait également mieux de tester les réformes pendant un certain temps (comme ça on perdrait moins de temps) comme ça se fait au Canada: on discute, on propose, on teste, on analyse et on est content ou on arrange ou on supprime.

Maintenant si vous voulez vous défouler, mes commentaires sont ouverts pour tout, sauf pour les imbécilités ;-)

Mardi 21 mars 2006

Le croquant des noix, l'onctuosité du chocolat...

... et des fruits pour la santé ! Ce qui me connaissent bien, savent que je n'imagine pas une glace vanille sans son coulis de chocolat, mais cela marche aussi pour les fruits ! D'ailleurs peut être plus pour les fruits que pour la glace... Mais quand chocolat et fruits sont réunis sur une tarte, c'est un délice ! Nos amis italiens en ont gardé un souvenir impérissable et attendent depuis 7 mois qu'on en refasse une (mais pas de chance pour eux, on a tellement de recettes à essayer, avant de refaire les anciennes...). Et l'autre fois, en mangeant des poires (fades, car sans chocolat ;-) et en voyant le panier de noix sur la table, Laurent et moi avons concocté une nouvelle variante de notre tarte fétiche : la tarte poires-choco-noix. Super facile à faire ! Sans les noix, ça va encore plus vite. Avec des poires au sirop en conserve, ça peut dépanner, hors saison.

Tarte choco poire choco noix Tarte choco poire choco noix

Ingrédients (pour 6 personnes):

  • 1 pâte brisée,
  • 5 poires,
  • 200g de chocolat noir à pâtisserie,
  • 20 cl de crème fraîche,
  • 1 oeuf,
  • une vingtaine de noix.

1. Préparation - Casser les noix et les hacher grossièrement (les morceaux doivent être tout petit, mais ça ne doit pas encore être de la poudre). Pour cela, chacun sa méthode... pour moi ce fut, à l'ancienne : écrasement des noix au marteau sur la planche à pain (les noix ayant été mises au fond d'un grand sachet de congélation laissé ouvert)... et magique, la cuisine est restée propre ! Eplucher les poires. Puis préchauffer le four à 250°C et sortir la pâte brisée du réfrigérateur.

2. Dressage - Etaler la pâte dans un moule à tarte, étaler les noix concassées sur le fond et disposer les poires par-dessus. On peut essayer de faire un joli éventail. Enfourner la tarte pour 20 minutes.

3. Finition - Préparer pendant ce temps la ganache au chocolat. Faire chauffer la crème fraîche à feu doux. Ajouter les carrés de chocolat puis l'oeuf. Mélanger bien. Verser cette préparation sur la tarte et remettre au four 10 minutes.

Dimanche 19 mars 2006

Fête des pères avant l'heure...

Aujourd'hui, c'est la fête des pères! ... du moins en Italie (et dans d'autres pays catholiques, comme l'Espagne). Logique, puisque nous sommes le 19 mars, jour de la Saint Joseph (San Giuseppe), père du Christ je vous le rappelle. Ce jour-là, à Lecce, au menu il y a des ciceri e tria (des pâtes typiques accompagnées d'un bouillon aux pois chiches) et des zepole en dessert.

En fait, on a commencé à se poser des questions à la boulangerie. Un papier collé sur la caisse : "vous pouvez réserver vos zepole pour dimanche". Hum... après une petite enquête auprès des italiens, les zepole sont des beignets (pasta frola fritte) avec de la crème pâtissière, du chocolat et du miel. Mais là où je ne comprends pas bien, c'est qu'ils ont une fête des pères plus catholique que la nôtre, certes! Mais ne sommes-nous pas en période de carême et de jeûne ? De plus, la fête des pères est d'origine américaine selon Wikipedia, vous confirmez ??

En tout cas bonne fête à tous nos lecteurs papa... mais surtout aux nôtres (qui, pour le coup, auront droit à deux fêtes des pères cette année) !

Jeudi 16 mars 2006

Scrutin Italien

Je me suis aperçu que je devais quand même donner quelques éclaircissements sur le mode de scrutin des élections qui vont avoir lieu en Italie les 9 et 10 avril, qui aboutiront à l'élection du Président du Conseil. En fait, les Italiens ne vont pas voté pour MM. Prodi ou Berlusconi (à part quelques chanceux). En effet, les 9 et 10 avril, les Italiens iront voté pour les élections legislatives c'est à dire pour élire la chambre des députés. Chaque région va élire ses représentants parmi une quinzaine de candidats régionaux.

Or même s'il y a deux jours de vote, ils sont consécutifs et forment un seul et même tour. Donc comme je l'ai dit hier, les alliances se font avant les élections. Ainsi en votant pour tel ou tel candidat régional, on sait qui on choisit comme Président du Conseil... Bien évidemment, le président du Conseil doit faire partie de la chambre des députés, donc MM. Berlusconi et Prodi vont devoir être élu dans leur région respective. Ils n'auront, a priori, pas de mal car leur parti respectif (Forza Italia et l'Ulivo) sont assez majoritaires et attirent au moins 20% des voix chacun.

Voilà comment se déroule l'élection du Président du Conseil Italien. Les élections législatives ont lieu tout les 5 ans. On peut noter aussi la particularité de l'Election Présidentielle. Le chef de l'Etat est donc un Président aux pouvoirs limités et élu pour 7 ans par les deux chambres (députés et sénateurs) accompagnées des délégués représentant les régions. L'élection a lieu au scrutin secret et à la majorité des deux tiers. Après le troisième tour, la majorité absolue est suffisante. Pourquoi parle-t-on de troisième tour? Parce que son élection se passe un peu comme la nomination du Pape: on vote tant que les votes n'ont pas élu quelqu'un. Tout citoyen ayant cinquante ans ou plus peut être élu Président de la république. Vous avez bien lu: 50 ans! Je ne dis pas qu'à 20 ans on peut être Président de la République mais de là, à mettre un âge minimum... tout de même :-/

Mercredi 15 mars 2006

Elections Italiennes

Il y a une semaine ou deux le coup d'envoi officiel de la campagne électorale était donné. Cette campagne nous mènera jusqu'aux élections du 9 et 10 avril pour désigner le président du Conseil qui serait l'équivalent d'un super premier ministre en France (étant donné que c'est lui qui est élu au suffrage universel et que le président de la République Italienne a moins d'importance). Cette campagne se résumera principalement à un duel entre la coalition de centre-gauche de Romano Prodi et la coalition de centre-droit de Silvio Berlusconi. Ces deux noms doivent sûrement vous dire quelque chose. C'est normal en 1996 déjà, ils se disputaient le pouvoir. J'ai l'impression que l'Italie partage quelques tares de la vie politique Française: non renouvellement des dirigeants politiques, peu de femmes en politique (en Italie c'est encore pire que la France), cumul des mandats, âge trop avancé de certains (en France, il faudrait peut être leur dire que l'âge de la retraite c'est 65 ans...). Je pense qu'on gagnerait beaucoup en réduisant de 5 à 10 ans l'âge moyen des députés français (qui est acutellement de 58 ans) sans pour cela faire une loi parce qu'il peut toujours y avoir des exceptions (il y a des gens qui peuvent encore faire beaucoup à 70 ans et d'autres qui devraient s'arrêter à 50 ans)!

Enfin bref, revenons aux élections Italiennes... pour ce que j'ai suivi de la campagne, elle n'est pas super intéressante (peut être dû à quelques incompréhensions). Mais il faut dire que les hommes politiques Italiens partagent aussi la tactique de la langue de bois avec la France lors des campagnes électorales: c'est bataille de chiffres et compagnies, petites attaques personnelles et combat de chiffonier (c'est vous qui avez fait ça! Ah oui mais c'est vous qui aviez commencer!!). Donc pas trop intéressant, je trouve. Prodi et Berlusconi ne sont pas les seuls candidats mais les autres sont vraiment minoritaires, d'ailleurs j'en connais que deux autres, je vais me renseigner un peu plus. Peut être que c'est parce qu'il n'y a qu'un seul tour, donc les discussions ont lieu avant. La coalition de centre-gauche va très loin sur la gauche en englobant le parti communiste. Et la coalition centre-droit va aussi assez à droite avec le parti de la fille de Mussolini... Pour l'instant, la coalition de centre-gauche est donnée gagnante dans les sondages... et le principal quotidien italien, le Corriere della Serra, s'est déclaré officiellement favorable à la victoire du centre-gauche dans un éditorial signé par le directeur du journal. Cela m'a un peu interloqué d'apprendre ça, car en France, il ne me semble pas qu'un journal se prononce officiel pour tel ou tel camp. Bon, on sait quand même la couleur politique dominante de chaque journal, mais de là à se prononcer officiellement... je vois pas non. Je me trompe ?

Pour en finir avec les ressemblances entre les partis politiques Français et Italiens, j'ai remarqué que leurs symboles sont souvent proches. En Italie aussi, le PS a pour symbole une main tenant une rose rouge, le PC a le rouge et la faucille, la droite a le drapeau tricolore, et l'extrême droite a la flamme. Est ce aussi le cas dans les autres pays européens ? ça m'intéresserait de savoir.

Hier mardi, il y a eu un débat télévisé entre les deux prétendants que sont MM. Prodi et Berlusconi. Je n'ai pas regardé en totalité mais je peux quand même donner mon avis... peut être plus sur la forme que sur le fond pour des raisons de compréhension. Je connaissais Berlusconi comme étant très à l'aise devant les médias et un pro de la communication. Mais là, il m'a semblé un peu à la peine: il regardait très souvent ses feuilles, il avait donc les yeux baissés, il dessinait des traits sur sa feuille quand il parlait. Au contraire, Prodi regardait les journalistes ou la caméra, et semblait donc plus chaleureux, plus vivant, plus concerné. Par contre, j'ai trouvé Prodi parfois un peu lent dans ses réponses... surtout parce que son adversaire d'un soir avait un débit de parole très élevé. De plus, Berlusconi s'efforçait de défendre son action passée en donnant chiffres sur chiffres et en accusant Prodi de déformer la réalité. Alors que ce dernier parlait de ces projets d'avenir et de ce qu'il allait faire. D'ailleurs tous les commentateurs politiques disent que Berlusconi a perdu ce premier débat sur la forme et sur le fond. Un prochain duel est déjà prévu pour le 3 avril à quelques jours du scrutin, à suivre donc...

Lundi 13 mars 2006

Jeux Paralympiques

Vendredi dernier était le jour d'ouverture des Jeux Paralympiques à Turin. Malheureusement comme je l'avais prévu, c'est passé complètement inaperçu... Certes je ne suis pas resté scotcher à la télévision, ni pendu à internet pour consulter les journaux en ligne (LeMonde ou Lequipe), mais j'ai consulté ces deux Medias comme tous les jours... et rien!! Je trouve ça vraiment dommage. Il a fallu attendre les deux premières médailles d'or française pour que cet évènement apparaisse sur le site du Monde.fr. La différence est trop criante par rapport aux Jeux Olympiques et depuis que je suis en âge de m'en souvenir, je n'ai pas l'impression que la situation est beaucoup évoluée...

Ces deux médailles d'or française ont été remportées par une petite jeune de 18 ans encore au lycée et par une femme plus mure de 42 ans. Les profils sont tellement différents entre les athlètes des Jeux Paralympiques. En plus, chaque athlète a son histoire propre: l'un était sportif de haut niveau mais pas suffisamment performant avant son accident mais a mis les bouchés doubles pour être le meilleur après, l'autre s'est lancé le défi de participer aux Jeux Paralympiques après avoir l'impression de tout perdre après son accident, un autre encore veut montrer à "Dame Nature" qu'il ne lui en veut pas de l'avoir fait naître avec ce handicap, etc. En un jour d'épreuves et avec ces deux médailles, la France vient d'égaler ses performances des Jeux de Salt Lake City en 2002. C'est plutôt bon signe!

Samedi 11 mars 2006

Le fromage italien

Rappelez vous, le 26 juin 2005 je me plaignais des fromages italiens, ou plutôt du manque de fromages italiens. Mais en fait, j'aurais dû attendre un petit peu. Car depuis nous avons découvert des fromages pour manger à la fin des repas comme on le fait en France. Un rayon de fromage italien classique peut facilement se diviser en trois. D'un côté, on trouvera des fromages très frais (type mozzarella) pour accompagner des salades ou du jambon fumé ou encore pour manger à l'apéro. De l'autre côté, on trouve des fromages secs et très salés (type parmesan) pour accompagner les pâtes de toute sorte. Enfin au milieu de tout ça, on trouve des fromages à pâte molle et à pâte dure comme en France pour manger entre le plat principal et le dessert. Nous somme sauvés!! Au fur et à mesure des semaines qui s'écoulaient, nous avons pu goûter l'éventail (tout de même assez large) de ces fromages. Voici d'ailleurs une liste de nos préférés (il en manque sûrement certains mais peut être qu'on n'a pas eu la joie de les goûter).

Rayon de Fromages
  • Bontaleggio,
  • Bontozola,
  • Bra Tenero,
  • Caciotta Boscaiola,
  • Duetto,
  • Fontal Soave,
  • Fontina Aosta,
  • Gorgonzola,
  • Pecorino Siciliano,
  • Raschera,
  • Roccolo,
  • Tome Piemontese,
  • Trecciore Affumate.

Une petite particularité que nous avons découvert ici en Italie, c'est l'existence du fromage fumé. C'est comme du jambon fumé sauf que le jambon est remplacé par du fromage. Moi, j'aime beaucoup à condition qu'il ne soit pas trop salé quand même... mais ça, c'est comme pour le jambon, c'est une question de goût! Néanmoins, je n'ai toujours pas trouvé d'équivalent à mon cher et tendre St Nectaire adoré. Ce n'est pas faute d'avoir cherché. Mais j'ai bien peur qu'il reste unique (ce qui est à la fois un point positif et un point négatif). Le regret du moment est de ne pas encore avoir trouvé du chèvre... Il existe bien du fromage de chèvre ou de brebis mais il est dans la catégorie "accompagnement de pâtes"... ou sinon il faut acheter du chèvre "Président". Pas de crottins de Chavignol ou d'Etorki par ici. C'est dommage, mais on va quand même chercher encore un peu.

La photo vous donne une idée du rayon de fromage du supermarché Ipercoop où on va régulièrement faire nos courses.

Dimanche 5 mars 2006

Un raviolo, ça suffit !

Par ici la recette Avant de vous faire découvrir mes ravioli sucrés, j'aurais du commencer par le commencement : les ravioli classiques. En fait, je ne les ai pas découverts ici, j'en faisais déjà avant d'arriver en Italie. La recette s'appelait "ravioli à la parisienne". Je les remplissais d'épinards, de feta et de Boursin et les servais avec une sauce tomate. Laurent n'aimant pas les épinards, je n'en ai pas fait récemment. J'attendais qu'il me donne une recette alternative. D'autant plus que c'est écrit : "recette spéciale jeunes couples (...) faites-vous aider par votre mari, il aura sûrement plein d'idées originales pour farcir ces ravioli géants".

Mais voilà depuis que nous avons découvert la rapa (pour ceux qui n'ont pas suivi, voir la recette des involtini), j'ai trouvé de l'inspiration pour faire une farce à ravioli qui contente toute la maison ! J'ai voulu aussi découvrir un nouveau fromage frais italien : la ricotta. Et ça a donné les ravioli géants à la rapa et à la ricotta !

Ravioli géant
Ravioli géant

Ingrédients pour la pâte:

  • 2 oeufs
  • 250g de farine
  • 1 pincée de sel

Ingrédients pour la sauce:

  • 200g de coulis de tomates
  • 2 oignons
  • 1 cuillère à soupe d'huile d'olives
  • sel, poivre

Ingrédients pour la farce:

  • 3 tranches de jambon
  • 200g de ricotta
  • 200g de rapa
  • 1 oeuf
  • sel, poivre
  • un peu de parmesan

1. Préparation de la pâte à ravioli - Mettre environ 200g de farine dans un saladier, ajouter le sel, creuser un puits et y verser les oeufs préalablement battus. Mélangez à la cuillère en bois d'abord, puis pétrir à la main. Augmentez la quantité de farine ou ajouter un cuillerée d'eau froide... le but étant d'obtenir une pâte homogène, élastique mais pas collante. La laisser reposer au frais dans un film plastique.

2. Préparation de la sauce - Coupez finement les oignons. Mettez-les dans une casserole avec l'huile d'olives. Et faites-les revenir 15 min à feu doux. Ajoutez le coulis de tomates, salez, poivrez et laissez encore 15 min sur le feu.

3. Préparation de la farce à ravioli - Enlevez les tiges de rapa et faites-la cuire 20 min dans l'eau bouillante. Essorez-la bien (sinon les ravioli seront gorgés d'eau...). Moi, je l'ai pressée entre mes doigts, à 2 reprises. Puis mélangez intimement la rapa, la ricotta et l'oeuf. Salez et poivrez.

4. Finalisation des ravioli - Etalez la pâte finement et partagez-la en 5 rectangles. Sur chacun, déposer 1/2 tranche de jambon pliée en 2 et quelques cuillères de farce rapa-ricotta. Laissez environ 1 cm de marge (que vous pouvez humidifier légèrement). Pliez chaque ravioli en 2 et soudez les bords avec les doigts pour rendre le ravioli complètement étanche. Faites-les cuire environ 10 min dans une grande casserole d'eau salée (moi j'ai utilisé l'eau de cuisson de la rapa). Egouttez-les bien (éventuellement avec un essuie-tout). Arrosez de la sauce. Saupoudrez de parmesan. Et servez immédiatement !

Vendredi 3 mars 2006

Le Mezzogiorno dans son assiette

Ces temps-ci nous sommes allés un peu plus souvent au resto et nous pouvons mieux, à présent, vous parler des spécialités culinaires de la région. Ne vous attendez pas à de la grande gastronomie, les repas sont simples et nourrissants, à base de fruits et légumes, pâtes et produits de la mer sur la côte. N’oublions pas que les Pouilles sont une région pauvre.

Un vrai repas se compose de 4 plats : antipasti, primo piatto, secondo e dolci/frutta. En entrée, les antipasti sont souvent délicieux ! De simples légumes cuisinés avec un filet d’huile d’olive et devenus fondants en bouche… Aubergines tendres à l’intérieur et grillées à l’extérieur, poivrons multicolores, oignons blancs au vinaigre balsamique à croquer en une bouchée... et aussi tomates, champignons, olives, artichauts, fenouil... On peut aussi trouver des escalopes panées, des croquettes et des flans aux épinards.

Souvent quand on est nombreux à table, le restaurateur amène un peu de tout. D’ailleurs, je n’ai jamais vu de menu : le restaurateur propose ce qu’il a dans ses cuisines (moins facile à comprendre pour les étrangers !). Mais il se peut qu’après tout ça vous ailliez encore faim. Dans ce cas, on passe au premier plat : une généreuse assiette de pâtes. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, chaque région, village et famille ont leur propre recette (pour Lecce, ce sont les orecchiette et les sagne incannulate).

Comme après cela, vous n’avez toujours pas mangé de protéines, on passe donc au second plat et l’on commande un légume d’accompagnement (si on ne dit rien, c’est une assiette juste de viande ou poisson). En fait, on n’a jamais testé des secondo, on s’est toujours arrêté avant, comme le font les Italiens, les jours ordinaires. Mais si le cœur vous en dit, à Lecce, vous pourrez commander de la viande chevaline, alors que sur la côte le poisson, les fruits de mers (surtout les palourdes et oursins) et mollusques (calamars par ex) vous seront conseillés. A moins que vous ne préfériez tenter un poulpe ou une seiche ? Moi j’adore leur friture de poisson (de tout petits poissons et grosses crevettes, mini poulpes).

On peut maintenant passer au dessert. Ce peut être un panier de fruits de saison avec de beaux melons verts et pastèques. A Lecce, on pourra toujours vous offrir un pasticciotto, sorte de palets de la pasta frolla (pâte sucrée aux amandes) fourrés de crème pâtissière. La spécialité ! Puis l’incontournable caffè et éventuellement une grappa (eau de vie). Goûtez au Limoncello (liqueur napolitaine d’écorces de citron) pour faire passer tout ce repas !

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