Le blog de Laurent et Juliette, deux Français expatriés à Lecce en Italie

Ils sont tout nouveaux, ils sortent à peine de l'imprimante, éh oui ce sont les faire-parts de notre mariage prochain. Alors ils ne sont pas beaux ?? Bon je sais vous allez me dire qu'on n'y voit pas grand chose... et vous aurez raison ! Mais comme je le disais la dernière fois, nous souhaitons garder un peu l'effet de surprise pour ceux qui lisent le blog et qui recevront ce faire-part. Mais c'est promis on en mettra la photo sur le blog quand ils seront arrivés dans les boîtes aux lettres des invités, c'est à dire dans quelques mois encore.

Vous avez vu, il y a aussi les cartons d'invitation pour la réception du samedi soir :-) On est très content du résultat et donc de nous et de nos aides à la décision et à la réalisation. J'espère que ça plaîra aussi à ceux qui le liront ! Maintenant tout ça va pouvoir être emballé et emmené en sécurité dans le Nord de la France, leur destination en attendant d'être enveloppé et timbré ;-)

Alors vous en pensez quoi ??

L'idée est plutôt séduisante: chaque mois, le même jour, à la même heure, les blogueurs qui le souhaitent pourraient écrire sur un sujet commun (si vous voulez participer il suffit d'avoir un blog et de le faire savoir :). Ce mois-ci, sur le sujet du luxe m'accompagnent : Olivier, Bergere, Bertrand, JvH, Jean-Marc, Lady Iphigenia, Julien, Chantal, Christophe, Hibiscus, Alcib, Bluelulie, Anne, Hpy, Isabelle, Joël, Looange, Loïc & Hyun-Jung, Anne B, V à l'ouest, Froggie, Jo Ann v, William, Catie, Nanou, Lelynx, Cecfrombelgium, Gally.

Quand j'entends luxe, je pense tout de suite à ces grandes marques qui se vendent à des prix inabordables et qui font rêver certain(e)s. C'est peut être bizarre mais personnellement ça me fait ni chaud ni froid car je trouve que c'est quand même bien cher pour ce que c'est (toi qui as dit que c'était mon côté Auvergnat, tu sors ;-). Je ne peux pas dire non plus que je suis anti-marque mais je ne fais pas particulièrement attention à la marque que j'achète ni à celles que les autres portent. Une exception peut être concerne les chaussures de sport mais on ne peut pas parler de luxe. J'avoue aussi que dans la période de l'adolescence j'ai eu mon sweat Oxbow, un pantalon Teddy Smith ou bien des chaussures DDP qui représentaient une forme de "luxe adolescent". Mais maintenant que je suis capable de résister à la pression sociale environnente le luxe ne m'attire pas du tout. Finalement, je trouve parfois ça moche et inutile ! Vous vous voyez téléphoner avec un portable en or et diamants ??

Et dans le pays du culte de l'apparence par excellence, le mauvais goût ne manque pas... tout comme la contrefaçon. Dans toutes les villes qu'on a traversé (Rome, Florence, Venise, Lecce, etc), pas une n'a manqué de nous proposer ses "étales" de sacs dans les rues piétonnes ou au détour d'un pont. Des étales simples puisqu'ils ne sont composés que d'un simple drap blanc, très pratique à remballer ;-) Sur ces draps il est possible d'acheter les derniers sacs des grandes marques pour la somme que vous voulez donner ! Eh oui la première question du vendeur est de savoir combien vous pouvez donner pour son sac... Etonnant pour des sacs qui se vendent pas moins de 800 - 1000 - 2000 euros. Mais tout ça se fait dans la plus grande tranquilité puisque la police passe souvent en voiture pour leur faire ranger tout ça (enfin les policiers ne sortent même pas de leur voiture, ils roulent juste au pas aux endroits des draps) mais quelques secondes plus tard les draps se redéplient... La contrefaçon est interdite mais ce n'est pas vraiment combattu. Pas sûr qu'elle soit vraiment en or cette rolex ;-)

Le luxe des grandes marques ne m'intéressent pas c'est sûr, mais je ne me refuse pas des petits plaisirs par moment. Je suis un adepte du "c'est bon de tout faire tant qu'on ne tombe pas l'excès". Peut être moins terre à terre, le vrai luxe pour moi serait de pouvoir faire une semaine de vacances avec tous mes amis en même temps, peu importe que ce soit à la mer ou la montagne mais ce serait une semaine de décontraction, de rires, de retrouvailles, bref une semaine géniale ! Une autre semaine luxueuse serait aussi de regrouper tous nos rédac' blogueurs, venant d'horizons très différents, dans un même lieu pour se renconrter dans la réalité (et faire une rédac' à l'ancienne sur papier tous dans une salle commune ;-)

Vous avez vu le JT de 13h de TF1 lundi dernier ?? Non... éh bien moi non plus, du moins pas en direct ;) Juste après j'ai eu plusieurs emails me demandant des renseignements sur les santons de Lecce en me disant qu'il y avait eu un reportage intéressant à ce propos. Je suis allé donc voir ce reportage ici pour en avoir le coeur net.

Et je me suis aperçu qu'on avait seulement abordé le sujet sur le blog mais sans jamais rentré dans les détails... bouuuuuuhh c'est pas bien ! Oui je sais, j'ai honte. Mais je vais m'empresser de réparer cette erreur sur le champs :)

Les santons de Lecce font partie de l'art de la Cartapesta (ou papier maché si on veut vraiment le traduire... mais ça sonne plus artistique en italien ;) puisqu'ils sont faits principalement de papier ! Tout commence par un squelette de fil de fer qu'on entoure de paille pour constituer le corps et lui donner sa posture. Puis on y ajoute les pieds, les mains et la têtes qui sont faits en terre cuite. L'artisan recouvre alors le corps du santon d'une première couche de papier imbibé de colle de farine, ce qui le rend plus résistant et rigide. Vient alors la phase "d'habillage", de nouvelles feuilles de papier sont imbibées de colle et froissées pour créer les vêtements, puis sont disposées les unes sur les autres comme de vrais habits. La dernière phase du modelage met en exergue l'habileté (ou non) de l'artiste. Munis d'outils de fer et chauffés par le feu, l'artiste donne toute sa forme aux vêtements reproduisant les ondulations du vent. Le feu et le papier ne font pas bon ménage et pourtant là ils sont unis pour de l'art. L'artisant plie, patine, lisse, fixe, unit ces feuilles de papier pour obtenir une statuette plus solide, plus consistente et plus précise. Enfin, les santons sont colorés à la peinture à l'huile et décorés de fagots de bois, de filets de pêcheurs ou d'autres accessoires.

Le lieu de naissance de cet art est difficile à localiser mais le Salento est un de ses bassins et Lecce est devenue sa capitale depuis l'époque baroque grâce à ces écoles d'art. Les formations artisitique à Lecce proposent encore de nos jours l'option de la Cartapesta. C'est pourquoi cet art n'est pas en voix de disparition ! En vous promenant à Lecce vous pourrez voir de nombreux ateliers de Cartapesta où les artistes vous expliquent volontiers leur art de faire. Evidemment vous pourrez tout naturellement acheter leur production. Traditionnellement les statuettes représentent des personnages de la nativité ou religieux, en effet des specimens de grande taille décoraient et décorent les églises du Salento. Mais les nouveaux artisans ont commencé à faire évoluer cet art proposant des personnages moins bibliques : on trouvera des pêcheurs, des bergers, des paysans, les personnages de la comedia dell'arte, des clowns, ... Et dire qu'il n'existe pas de musée de la Cartapesta...

Personnellement je préfère les pêcheurs ou les bergers qui font très typiques de la région. Vous pouvez trouver une liste des principaux artisans de Lecce sur la page de la confédération des artisans de Lecce. L'artisan présent dans le reportage est Claudio Riso, vous ne pourrez pas manqué son atelier puisqu'il se trouve sur la rue piétonne la plus parcourue de Lecce. J'aurais aussi un petit faible pour Carmen Rampino et Marco Epicochi... mais je ne suis pas entré dans tous les ateliers !! Il faut compter 40 euros pour une statuette de 20cm de haut environ mais les prix peuvent aller de 20 à quelques centaines d'euros en fonction de la pièce que vous voulez (entre 15 et 50 cm de haut). Comme on m'a posé la question, je suis au regrais de vous dire qu'il est assez difficile de trouver des sites web des ateliers et encore plus la possibilité d'achat en ligne. Malgré tout je vous propose : le site de Carmen Rampino et celui de Maurizio Cianfano, ce dernier proposant de la vente en ligne.

Ajout : je viens de trouver le site de Stefania Martino qui a un beau catalogue et qui vend en ligne...

Les spammeurs ont eu raison de moi... j'en ai marre de devoir nettoyer mon livre d'or 2 fois par jour afin d'enlever les messages ayant des liens vers des photos et des sites peu gracieux ou bien encore voulant vendre du vi@gr* à toute la Terre. Ce que je ne comprends pas, c'est comme ils ont pu détourner mon captcha ?? Peut être que ce ne sont pas des robots mais des "gros malins" qui s'amusent à poster toujours le même message en allant de blog en blog.

Je remercie tous ceux qui avaient laissé un message sur ce livre d'or... mais finalement il n'était pas utilisé tant que ça, en tout cas nettement moins que les commentaires pour lesquels mon "spamplemousse" se charge des spammeurs :)

En fin de compte, ça ne changera pas grand chose à mon blog mais c'était mon petit coup de gueule contre les spammeurs !! (plutôt calme le coup de gueule)

Les faire-parts pour le mariage sont en phase d'impression !! Par rapport à ce que je vous racontais là, le principal changement est que nous avons décidé de les faire imprimer en Italie. On a demander un devis à l'imprimeur qui travaille avec l'institut de recherche et il s'est avéré que c'était moins cher que de le faire soi-même (éh oui l'addition du papier et des cartouches d'encre monte assez vite finalement... enfin ça doit dépendre du nombre d'impressions). Du coup, il a fallu activer la cadence pour pouvoir les rapporter en France à Noël.

Rien de bien difficile puisqu'un texte a fini par faire l'unanimité et que les illustrations ont été terminées d'une main de maître par Stéphanie. Les fichiers étaient donc prêts et adaptés à la dimension des feuilles de papier utilisées par l'imprimeur. Le faire-part sera donc carré de 14,5 cm de côté s'ouvrant en tryptique. Le carton d'invitation l'accompagnant sera lui aussi carré mais de 11,5 cm de côté.

Il manquait seulement le petit détail de l'heure du mariage civil... Un coup de téléphone plus tard à la mairie et l'affaire était réglée ! Les fichiers sont fins prêts et nous les avons amenés lundi chez l'imprimeur. Petit moment de stress quand même en espérant qu'il les découpe comme il faut et en pensant à tous ces petits détails qu'on ne maîtrise pas quand on ne fait pas soi-même les choses.

Pour le papier, nous avons choisi un ton ivoire qui rend très bien avec les couleurs bleu et orange de nos faire-parts. Le modèle choisi s'appelle "Constellation Snow" de chez Fedrigoni : il a un grain régulier et discret mais difficile à expliquer. De plus, il est assez épais puisqu'il a un grammage de 240 g/m².

Pour conserver l'effet de surprise aux lecteurs qui recevront des faire-parts, pour l'instant nous avons décidé de ne pas mettre de photo. Il faudra donc attendre l'année prochaine et l'envoi réel. Allez, il y aura quand même des tous petits morceaux en exclu quand on ira les chercher chez l'imprimeur ;-)

Bien qu'on ne soit pas trop mal pourvu au niveau culinaire lorsqu'on se trouve en Italie, il est quand même très agréable de retrouver sous son palet quelques saveurs de France... On veut donc dédier ce petit billet à Véro qui a eu la bonne idée de mettre dans les bagages de Juliette quelques conserves du Sud Ouest lorsqu'elle est venue me rejoindre en Italie. Nous avons bien suivi les indications selon lesquelles il fallait ouvrir celle-ci pour un évènement spécial ou bien celle-là pour un "coup de blues du pays". C'est ainsi que nous avons ouvert les deux dernières ces derniers jours.

Tout a commencé avec une grosse boîte sur laquelle était écrit "en cas de coup de blues"... ce n'est pas vraiment qu'on avait un coup de blues mais on avait envie d'habituer nos papilles à la cuisine français avant de passer les fêtes de fin d'année en France ;-) En plus c'était un jour où il faisait "froid" et on était sûr que ça allait nous réchauffer le corps (et le coeur). L'emballage nous laissa entrevoir un cassoulet du sud ouest. mmmmm une lueur s'alluma dans nos yeux et un sourire éclaira nos visages. Ce n'est certainement pas le met le plus fin de France mais ce n'est pas non plus ce qu'on recherchait. En plus c'est tellement bon lorsqu'il est bien fait et celui-là était fort bon :-) On en a même eu pour deux repas... miam !

Enfin le week end dernier, nous avons ouvert la dernière petite boîte sur laquelle était écrite "pour une occasion spéciale". On avait loupé l'anniversaire de Juliette, ce fut donc pour mon anniversaire qu'on l'a ouverte :-) C'était un petit bloc de foie gras ! Miam miam ! Sur un petit bout de pain grillé et une petite bouteille de vin blanc des Pouilles, c'était délicieux.

En coeur et de tout coeur : Merci Véro !