C'est à mon tour de vous raconter mon expérience du système de santé italien qui sera forcément différente puisque je ne suis pas allé voir les mêmes spécialités. Ni dentiste ou ophtalmo, pour moi ce sera un ORL !

En fait, il y a quelques jours, j'ai eu l'impression que j'avais l'intérieur du narine un peu gonflée et rouge... Mais j'étais impossible de dire quand c'est apparu ou bien même si j'étais toujours été comme ça. En effet, ce n'est pas un endroit qu'on regarde avec attention tous les jours. A cela, il faut ajouter que plus on regarde un endroit, plus on se dit qu'il y a un petit quelque chose qui ne veut... cher pouvoir de suggestion, quand tu nous tiens !

Bref, après les expériences de Juliette dans le domaine public, j'étais pas trop tenter. Alors j'ai demandé à un chirurgien avec qui nous travaillons s'il connaissait un bon ORL sur Lecce. Il a justement un bon ami qui est ORL, il me donne son nom et son numéro de portable, me disant que je peux l'appeler de sa part. Une heure plus tard, je me retrouvais dans son cabinet. J'ai appris donc que j'avais la cloison nasale légèrement de travers et qu'il y avait une petite inflammation à cet endroit. Rien de grave et ça devrait passer en 3 ou 4 jours à l'aide d'une petite crème. C'était tellement une broutille qu'il ne m'a rien fait payer (et aussi parce que j'avais été recommandé).

Ma conclusion est donc qu'il faut connaître quelqu'un qui connaît quelqu'un pour être sûr de bien être pris en charge. D'ailleurs ce n'est pas vrai seulement pour le domaine médical. Que ce soit un plombier ou un électricien, ils ont plutôt tendance à "se méfier" des nouveaux clients qui les ont trouvés dans les pages jaunes et à les traiter un peu par dessus la jambe. Néanmoins, je ne voudrais pas trop critiquer le système de santé italien, parce qu'il prend en charge tout le monde et parce que si ça devient sérieux on s'occupe bien de vous (il me semble). Le problème est que dans le public, le suivi des patients n'est pas systématique et que dans le privé, c'est au bon vouloir du médecin. D'autre part, il y a parfois un air de je-m'en-foutisme que je n'ai ressenti ni en France, ni au Canada. Ce qui laisse un petit goût de roulette russe lorsqu'on veut être soigné alors qu'on ne connaît personne.

Mon conseil pour ôter cette appréhension, est donc de connaître le plus de monde possible et de se faire conseiller et introduire par ces derniers !