Ancienne Fiat 500 Elle est née en juillet 1957 à Turin. Mythe des années 60, elle reste encore aujourd'hui l'un des symboles de l'Italie et la fierté de toute une génération d'Italiens. L'adorable Fiat 500, Cinquecento pour les intimes, laisse aujourd'hui sa place à la toute moderne Fiat 500.

La Fiat 500 est une des voitures qui fait rêver tout italien. Tout le monde aimerait avoir un oncle ou un grand père qui en bichonne une dans son garage, pour pouvoir se donner des sensations de voitures de rallye (à 50km/h !). Un peu comme l'ancienne Mini (peut être plus connue en France ?), elle n'est pas très haute, toute petite et déclinée en toutes les couleurs. Le modèle décapotable fait aussi très classe actuellement, comme voiture de mariés ! Personnellement, je l'aime beaucoup, mais je n'ai jamais eu la chance de monter dans l'une d'entre elles. Pourtant à Lecce ce n'est vraiment pas rare d'en croiser, et toujours en bon état ! Elles ne sont pas toutes jeunes, certes, parce que les derniers modèles sont sortis en 1975, soit 20 ans après la sortie de la Fiat 500. En tout 3,6 millions d'exemplaires ont été produits.

Nouvelle Fiat 500 Le constructeur automobile italien a souhaité lancer une version moderne de la voiture (pour essayer de relancer la marque). Le challenge était de taille pour les ingénieurs et designers Fiat, tellement elle était attendue ! Et mercredi dernier, des nouvelles Cinquecento fraîchement sorties des usines Fiat, furent dévoilées officiellement au grand public... et aux hommes politiques italiens : inauguration officielle sur la place de Turin, dans les grandes villes du pays et sur Internet ! Grande fête mercredi à Turin avec show de plusieurs centaines (500 exactement ;-) d'anciennes Fiat 500, exposition de photos... et présentation du nouveau modèle ! Petite fête jeudi à Lecce avec une petite dizaines d'exemplaires de la voiture tant attendue, un podium, une sono et deux hôtesses. Enfin, l'essentiel est qu'on l'a vue, version classique et sport, en blanc, rouge et noir. Elle a bien grossit (mais il le fallait bien !) et a gardé ses formes arrondies d'antan (ouf !). Au nombre de photos prises avec leurs téléphones portables, je pense qu'elle plait aussi auxu sens large, incluant les oncles et neveux des grands-parents, etc.). Il serait donc naturellement tentant pour un père de proposer son fils à sa succession comme médecin-chef d'un hôpital public ou tout simplement comme vainqueur d'une bourse d'études. Mais pour lutter contre cela et donner toutes les chances à n'importe quel individu, on ne peut entrer dans la fonction publique seulement après un concours public. C'est le principe, honnête, de la méritocratie.

Tout est bien réglementé : un appel à candidature est lancé et publié durant une certaine période dans les journaux et sites web officiels, les dossiers des candidats sont examinés et notés (un score est attribué pour chaque critère de sélection indiqué dans l'offre d'emploi), le poste est ensuite attribué à celui qui a le plus haut score.

Rien de nouveau sous le soleil, il me semble que c'est un peu dans tous les pays pareils. Mais en Italie, le secret de Polichinelle, c'est que ces concours relèvent parfois plus du petit arrangement entre amis que de la méritocratie. Il arrive que le processus précédemment décrit s'inverse. La première étape revient aux hommes influents du secteur d'activité en question (ils sont appelés les barons) qui choisissent le candidat idéal. Idéal, n'étant pas celui qui a les meilleurs diplômes, mais plutôt la bonne couleur de carte politique, les meilleures relations et/ou le plus grand pouvoir d'influence. Après l'étude de son CV, on rédige l'offre d'emploi. Si le candidat choisi parle la langue bengalì et à suivi un cours de spécialisation dans la reproduction des vers de terre, on écrira que le candidat idéal devra avoir ces caractéristiques (j'exagère un peu... mais c'est pour faire comprendre le principe). Ensuite le concours a lieu. Seuls ceux qui ne connaissent pas le système se présentent, les autres sont découragés d'avance. Et en général, il n'y a pas de surprises dans les résultats officiels !

C'est dommageable mais heureusement ça n'arrive pas tout le temps. Par contre, ce que je déplore, c'est que les critères de sélections sont bien souvent quantitatifs... on pourrait presque remplir un QCM automatique au lieu de préparer leur long dossier de candidature. Par exemple, seule la note obtenue au diplôme compte, indépendamment du niveau de l'établissement scolaire ou du nombre d'années mises pour son obtention ; ou encore, les cours de spécialisation donnent les points en plus, mais pas une expérience de bénévolat à l'autre bout du monde. Mais bon, chaque système a ses failles et certaines cultures ont tendance à plus s'y introduire.