Billets de la catégorie "Vie d'Expat"

Vendredi 26 mai 2006

Geitost og Brunost

Brunost et ustensile Non, non, ce n'est pas du saumon ou encore du rennes dont les Norvégiens sont les plus fiers au niveau culinaire... mais c'est du Brunost ou Geitost ou encore Brown Cheese en anglais. Littéralement cela veut dire fromage de chèvre ou fromage marron.

Aussitôt arrivé, on m'a proposé de goûter ce fromage ; surtout en tant que Français avec nos fromages plein de bactéries... Je n'ai pas pu y échapper et ce n'est pas mauvais. Mais cela ne ressemble en rien à du fromage !! Dèjà la forme : c'est un cube sans croûte vendu sous papier plastique. Cela ressemble un peu à un apéricube en plus sec. Mais le goût surprend plusqu'autrechose : c'est plutôt sucré et ça a un goût de caramel... étrange pour du fromage. Mais sa préparation explique le pourquoi du comment.

Le Brunost est fait à partir du petit-lait du lait de chèvre. On y ajoute de la crème et du lait (de chèvre ou de vache). On fait bouillir méticuleusement ce mélange pendant plusieurs heures jusqu'à évaporation totale de l'eau et élimination de toute trace de bactéries. Cette chaleur tourne le sucre du lait en caramel ce qui lui confère sont goût particulier. Enfin, on le laisse refroidir dans un moule cubique. De nos jours, il y a plus de 15 variétés de Brunost selon le temps de cuisson et les proportions de crème, lait et petit-lait.

Il paraît qu'on peut tout faire avec du Brunost (à part manger du fromage !!), comme ils disent seule notre imagination nous limite (hum !). Les Norvégiens l'utilisent dans des sandwichs ou au petit déjeuner. Il paraît qu'on peut faire des sauces également en le faisant fondre. Mais avant tout, il faut le découper en tranche avec un ustensile spécialement inventé en 1925 qu'on peut voir sur la photo. On m'a d'ailleurs demandé si on utilisait cet ustensile aussi en France... euh j'ai été obligé de dire que c'est la première fois que j'en voyais et qu'en France, on utilise un simple couteau... surtout parce que nos fromages ne sont pas cubiques et parfois plus crémeux.

Ma conclusion sur le Brunost est que c'est plutôt bon mais c'est tout sauf du fromage. Je ne sais pas dans quelle catégorie je le classerais d'ailleurs (?)

Samedi 20 mai 2006

L'étiquette Française

Je me souviens que c'est au Canada que j'ai découvert que certains produits étaient français, ou au moins étaient étiquetés comme français : au supermarché on avait la French vanilla, par exemple. Je ne savais pas que la vanille était française, sûrement française des Antilles. Il y avait aussi les French fries dans les restaurants ou les fast-food ; et la French moutarde qui ne ressemble en rien à notre moutarde de Dijon, mais bon. Et c'est en fait dans le culinaire qu'on utilise beaucoup cette étiquette... sûrement à cause de la réputation de la French cuisine. Laurent me disait qu'en Norvège il y avait la French sauce vinaigrette... je ne savais pas qu'on avait une façon particulière de la faire.

En Italie, j'ai eu deux grosses surprises... non pas sur des produits alimentaires, mais sur des descriptions d'hôtel. J'ai lu à deux endroits différents : letto aggiuntivo alla francese et puis servizi privati alla francese, c'est à dire lit supplémentaire à la française et services privés à la française. Bon, je n'ai toujours pas compris ce qu'ils entendaient par là ! Si un blogger de passage par ici a la réponse, les commentaires sont (entre autre) fait pour ça... Et vous, vous en connaissez d'autres comme ça, dans votre pays ?

Mardi 16 mai 2006

Les Norvégiens sont-ils les Canadiens d'Europe ?

C'est en fait la réflexion que je me suis faite lorsque je suis arrivé à Oslo il y a presque 4 semaines. Pour ceux qui prennent le train en marche, ou qui ne se rappelent pas tout, j'ai vécu pendant 1 an au Canada à Hamilton (juste à côté de Toronto) donc j'ai l'avantage de connaître un petit peu les Canadiens. Evidemment lorsque je mets les Canadiens et les Norvégiens dans le même sac, c'est en général et en m'appuyant sur quelques clichés ou idées reçues. Mais c'est comme quand on dit que les Français sont raleurs, on peut tout simplement trouver bon nombre de contre-exemples !

Bon, pour ceux qui connaissent les Canadiens, ou encore mieux pour ceux qui connaissent les Norvégiens, ils voient de quoi je parle. Mais pour les autres, ça ne vous avance pas trop je vous l'accorde. C'est pourquoi je vais vous dresser un petit portrait commun des Canadiens et des Norvégiens. Je commencerais par dire qu'ils sont "easy-going", c'est à dire qu'ils ne se prennent pas souvent la tête. Ils sont polis, généreux et pacifiques. Mais ils sont quand même un peu distants de prime abord ; ou plutôt il doit falloir du temps pour en faire des amis... Il n'y a donc aucun problème pour discuter et passer des bonnes soirées avec eux ! Autre point commun : ils sont peu nombreux comparé à l'étendu de leur pays. Ils sont assis sur un puits de pétrole... enfin, ils n'ont pas de souci au niveau énergétique. Cela leur confère un petit côté arrogant et peu économe de l'énergie (on chauffe à fond, les cages d'escalier sont éclairées 24h/24, ou alors lorsqu'on me dit "pas besoin d'éteindre la lumière de la cuisine, on ne paie pas l'électricité"... ah bon mais c'est pas pour ça que j'éteignais la lumière ; même si je suis auvergnat !). C'est un peu leur point négatif mais sinon ils sont plutôt protecteurs de l'environnement (tant que ça ne touche pas leur confort). J'ai quand même vu un Canadien ramassait une canette qui traînait en pleine forêt alors qu'elle ne lui appartenait pas... Enfin, les paysages Scandinaves m'ont rappelé le Canada : grandes forêts avec des étendues d'eau, ...

Qu'en pensez-vous ? Est-ce que les Norvégiens ressemblent aux Canadiens ?? Est-ce que j'ai bien cerné les caractéristiques des Norvégiens ??? Et celles des Canadiens ???? Cela m'intéresse de savoir :-)

Dimanche 30 avril 2006

Nous avons de la visite !

Tout a commencé la semaine dernière par une journée spéciale : à 11h Laurent s'envolait pour Oslo, à 17h ma famille arrivait à Lecce. Je peux vous dire que ce jour là, ma journée de travail fut concentrée... et mon responsable a bien compris que je ne ferai pas d'heures supplémentaires.

Que d'émotions ! Le ventre noué pour que tout soit prêt et parfait pour mes parents et mes soeurs. Peut-être qu'eux aussi étaient impressionnés d'être reçus, pour la première fois, chez leur fille/grande-soeur... En tout cas, j'attendais avec impatience ces quelques jours, pour leur faire découvrir où je vis, car les e-mails ne suffisent pas pour tout. En tout cas, j'ai l'impression d'avoir vécu 5 jours de vacances. Tourisme en famille, objectif glace dans les gelateria de Lecce, tous la main à la pâte pour faire la pasta ou mises à jour Internet et blogging... voilà des moments de ces retrouvailles depuis les 3 petits jours passés ensemble à Noël.

Il ne manquait que Laurent ! Maintenant il va falloir retourner au travail. L'appartement me semblera bien vide maintenant. Enfin, pour m'occuper, je vais vous préparer quelques recettes et nouvelles photos. Que direz-vous des meilleurs clichés de mon équipe de photographe, avec leur oeil nouveau sur certaines choses dont je suis habituée ? De nos expériences de pâte, avec la nouvelle machine ? De recettes au chocolat aromatisé de café ?

Lundi 24 avril 2006

Arrivée à Oslo

Le récit de Venise est pour bientôt mais avant tout je vais juste vous faire partager mes premières aventures à Oslo. Jeudi dernier je suis donc arrivé à Oslo sans problèmes majeurs... juste le vol Amsterdam-Oslo annulé et donc j'ai dû attendre le suivant. Trois heures plus tard que prévu, je débarquais à Oslo pour une durée de 6 semaines. Le lendemain, je suis passé à l'hôpital puisque c'est là où je travaillerai pendant le temps qui m'est imparti en Norvège: installation sur un bureau, récupération d'une connexion à internet, réception du badge pour ouvrir les portes, et visite guidée du service... me voilà près à travailler lundi. Mais je ne m'attarde pas trop cette fois-ci car il faut que je récupère les clés pour prendre possession de ma chambre dans une résidence étudiante (chambre et salle de bain privées et cuisine partagée). C'est ce que j'ai trouvé de moins cher pour une courte période comme la mienne.

Vue sur le fjord d'Oslo depuis ma chambre Il ne me reste plus qu'à m'approprier ce nouvel espace de vie. Il est vrai qu'en un an ça fait la deuxième fois que je dois faire cet exercice qui n'est pas si facile que cela ; surtout quand on le fait tout seul et entouré de gens qui ne parlent pas une langue qu'on maîtrise. A noter que les deux situations dans lesquelles je me suis retrouvé sont complètement différentes: à Lecce en Italie, quasiment personne ne parle anglais mais l'italien a des consonnances françaises qui permettent de comprendre quelques trucs ; à Oslo en Norvège, ça m'est totalement incompréhensible mais quasiment tout le monde peut parler anglais. D'un autre côté, certains mots doivent avoir de lointains cousins germaniques. Mes huit années d'allemand me servent donc à "comprendre" un mot par ci par là... mais surtout à l'écrit. Donc tout va bien !

D'ailleurs, j'ai été accueilli par le soleil et j'ai donc pu découvrir un petit peu Oslo. Les températures sont convenables (14°C) mais quand même un peu fraîches lorsqu'on vient du sud de l'Italie. Samedi après midi, j'en voyais certains en panta-courts et juste un sweet... brrr j'avais un peu froid pour eux car il y avait quand même un petit vent vivifiant. Pour moi c'était donc pull et blouson ! Mes premières impressions sont plutôt positives :-) et je vais avoir plein de choses à voir et à visiter. D'ailleurs j'en profite pour vous montrer cette petite photo: c'est la vue que j'ai de ma chambre ! Vue directe sur le fjord... si c'est pas beau ça !

Mardi 18 avril 2006

Venise, c'est fait

Nous revoilà dans le sud de l'Italie... ces 2-3 jours à Venise ont été formidables ! Ce billet n'est pas encore celui du récit de notre voyage, parce qu'il faut un peu de temps pour l'écrire et que du temps, je n'en ai pas justement... En effet, jeudi, je pars pour Oslo pour une durée d'un mois et demi. Ici, on vient de rentrer en été et je vais devoir retourner en hiver... attention au choc climatique. Tout ça pour dire qu'il faudra être patient et patiente pour pouvoir lire nos aventures à Venise.

Néanmoins, sans vous en dire trop, je peux vous dévoiler qu'il a fait beau et que c'était magnifique. On n'avait jamais autant entendu parler français en Italie. D'une part, à cause des nombreux touristes Français et d'autre part, parce que les professionnels du tourisme (restaurants, musées, magasins, ...) font l'effort de parler quelques mots de français (mais aussi anglais, espagnol). Ce qui change de Lecce ! Les restaurants à Lecce n'ont pas tous (loin de là) des menus en anglais. D'une certaine façon, c'est plus pratique pour apprendre la langue car on est vraiment immergé. C'est juste dommage pour les touristes... Voilà pour l'instant.

Je reviens sur ce que je disais un peu plus haut. Oui, oui je vais bien à Oslo pour un mois et demi. C'est pour le travail, je vais chez un de nos partenaires Norvégiens. Juliette va rester ici. Cela ne nous enchante pas de rester un mois et demi sans se voir, mais finalement on a déjà fait pire, et en plus c'était prévu que ce soit beaucoup plus long (à la base je devais aller 6 mois d'un coup à Oxford, et là je vais aller 1,5 mois à Oslo et 1,5 mois à Oxford à l'automne). Cela vous permettra d'avoir des info de Lecce et d'Oslo. Si c'est pas formidable ça !!

Samedi 18 février 2006

Vitres baissées

Peut être que vous avez vu qu'il neigeait à Turin hier (en regardant les Jeux Olympiques)... Parfois, on se demande donc si on habite bien en Italie aussi parce que hier il faisait un grand ciel bleu. En fait, hier et aujourd'hui il a fait deux magnifiques journées ici : un grand ciel bleu et des températures très clémentes (plus de 20°C !). On a d'ailleurs été obligé de rouler les vitres légèrement baissées... la voiture étant noire, le moindre rayon de soleil fait monter la température intérieure. J'espère qu'il ne fait pas trop mauvais chez vous ;-) Mais, on s'y attendait pas du tout parce qu'il y a encore 4 ou 5 jours il faisait les températures les plus froides de la saison. Comme quoi il ne faut jamais désespérer ! Rien de prévu encore au programme de demain, tout dépendera de l'heure à laquelle on se lève.

Mardi 7 février 2006

Déjà Italiens ou encore Français?

Les débuts d'année sont aussi en général l'heure de faire des petits bilans et de voir comment on a évolué lors de l'année passée...

Pourquoi ne sommes-nous pas encore Italiens ?

  • Nous n’avons ni le téléphone portable greffé sur les oreilles, ni les lunettes de soleil en toutes saisons.
  • Nous respectons encore les feux rouges, même quand la route est déserte, et savons prendre un rond-point.
  • Nous ne savons toujours pas prononcer les r et les gl.
  • Nous ne buvons pas plus d’un café par jour et ne pouvons pas boire leur café serré.
  • Nous ne descendons pas dans le centre faire la passeggiata, une promenade en fin de soirée.
  • Nous n’avons pas droit à avoir un chéquier, car nous ne sommes pas fiables, nous sommes étrangers.

Pourquoi sommes-nous un peu Italiens maintenant ?

  • Signalisations stops et cédez- le passage sont devenus synonymes pour nous.
  • Je bois parfois un café long à la pause du matin, long c’est 2 cm de haut dans une minuscule tasse.
  • Nous savons cuisiner des plats italiens comme les pâtes et le tiramisù, comme leurs mamma, et en sommes fiers.
  • Nous n’avons pas de carte de crédit, mais une Bancomat pour faire nos achats.
  • Nous ne nous habillons pas chez Promod ou Jules, mais chez Benetton.
  • Nous ne vouvoyons plus que les personnes respectables d’un certain âge, et nous tutoyons les autres.
 
Mercredi 18 janvier 2006

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Lorsqu'on est expatrié comme moi, l'épreuve la plus douloureuse est de supporter les évènements graves qui surviennent. On se sent coupable d'être loin et de ne pas pouvoir aider comme il se doit les personnes qui en ont besoin. On se sent coupable d'être parti tout simplement. Je sais pertinemment que nous ne le sommes pas, mais dans ces moments difficiles, il est désagréable d'être loin, de ne pas pouvoir faire plus...

Maman,
revenu en France en urgences, je te dédie ces quelques mots. Je ne t'oublierai jamais et je ferai tout mon possible pour que, de là où tu es, tu sois toujours fier de moi. Samedi dernier, lorsque nous avons fait la visioconférence, rien ne laissait présager de la suite. Tu es partie tellement vite... heureusement, finalement, que nous avons pu nous parlé samedi. Je continuerai à donner de mes nouvelles sur ce blog parce que je sais que tu aimais bien le parcourir pour voir de nouvelles photos, tester de nouvelles recettes et tout simplement prendre de mes nouvelles. Tu as laissé un grand vide à la maison et au travail que chacun aura du mal à combler. Tout le monde me dit d'ailleurs que tu étais quelqu'un de bien, c'est vrai et je le savais déjà ! Je voulais juste te rendre ce petit hommage ici, et la suite restera entre nous.
Je t'embrasse, ton fils qui t'aime.

Samedi 14 janvier 2006

Intérêt de travailler pour un projet Européen

Le premier avantage de travailler pour un projet de recherche Européen, c'est d'abord d'avoir des fonds pour un projet très intéressant, puisqu'il y a une sélection des projets pour ne pas donner les sous des Européens à n'importe qui ! Et c'est normal... c'est en favorisant et en aidant les projets de recherche les plus ambitieux, les plus novateurs et les plus intéressants qu'on pourra un peu mieux rivaliser avec les Américains et les Japonais (qui sont les champions de l'innovations). Selon un article du Monde d'hier, la France a des atouts dans certains secteurs comme l'agroalimentaire ou l'aéronautique mais reste globalement loin derrière les USA et le Japon. Même au sein de l'Europe, elle se trouve tout juste au dessus de la moyenne... Enfin, de toute manière, je pense qu'il faut voir de plus en plus la recherche et l'innovation au niveau Européen, c'est à dire que chaque pays développe ses points forts et laissent ses points faibles à ses partenaires. Ce qui ne veut pas dire, ne pas essayer d'acquérir de nouveaux points forts...

Enfin bref... le second avantage de travailler pour une projet de recherche Européen est de pouvoir voyager lors de quelques réunions ou formations de groupe. Ainsi, demain je pars pour une semaine et demie à destination d'Oslo pour une semaine et de Delft pour 3 jours!! Si c'est pas bien ça... surtout Oslo, même si ça aurait été mieux au printemps peut être???

Samedi 19 novembre 2005

Retour de Pise

Tour de Pise Je suis revenu ! Je vais donc pouvoir vous parler de Pise et de mon petit voyage. Commençons par les choses qui "fâchent" : le PhD. Ce ne sera pas à Pise que je le ferai... l'épreuve écrite m'a été fatale. J'ai eu 22/40 alors qu'il fallait au minimum 28/40 ; mais bon ils ont sorti un sujet à dormir sous la Tour de Pise franchement : il fallait disserter sur "les microcapteurs et les microactionneurs en Bioingénierie"... autant dire pas vraiment ma partie. Mais bon j'ai fait ce que j'ai pu et finalement la note n'est pas si mauvaise sachant que c'était la première fois que j'écrivais 4 pages en Italien... Sinon je réclame au plus vite une reconnaissance des diplômes au niveau européen. Ils ont bien voulu prendre en compte les papiers concernant l'équivalence de mes diplômes même si je les ai apporté le jour même. Par contre ils les ont très mal notés à mon goût. En effet, ils donnent une note aux diplômes pendant qu'on fait la dissertation ce qui permet d'avoir les notes le soir même (car on était que 8). Eh bien j'ai eu 12/30 pour mes diplômes... sachant que j'ai un diplôme d'ingénieur d'une école classée dans les 20 premières par l'express suivi d'un Mastère Spécialisé dans une des 5 premières écoles d'ingé, 12/30 c'est pas cher payé ! Loin de moi l'idée de dire que c'est excellent ou qu'il n'y a pas mieux (ingé ou univ) mais c'est quand même pas si mal et je pense qu'en France je pourrais espérer au moins 20... Vivement une équivalence claire et limpide, encore de l'Europe et toujours plus d'Europe !

Pise Du coup, sur les trois jours où je suis parti, j'ai passé 2 jours dans le train : 2*10 heures de train (+ les retards... 2 heures au retour), 1 matinée dans une salle de cours, et une demi-journée à visiter Pise. J'ai donc fait le tour de Pise (bon ça fait deux fois que je fais ce jeu de mots mais il est tellement facile) en une après-midi. Ce qui est, à mon avis, suffisant lorsqu'on ne visite pas les musées ... mais aucun n'a attiré mon attention particulièrement. Pise n'est pas une très grande ville de Toscane mais elle est charmante et sa visite doit se commencer par le Campo dei Miracoli (ou place des miraculés) qui rassemble la Tour de Pise, la cathédrale, un baptistère et un cimetière. D'ailleurs c'est une vaste escroquerie car la Tour n'est pas du tout penché !! J'ai une preuve sur la première photo de l'album ici. Cette place est très charmante quoi qu'il en soit et on peut y prendre beaucoup de photos ou bien acheter une rollex pas chère (avec deux 'l' puisque je pense pas que ce soient des vraies...), c'est au choix. Ensuite, on peut faire agréablement un petit tour dans le centre historique où on voit des maisons Toscanes typiques (couleurs et formes des toits). Cela peut nous conduire ensuite jusqu'à l'Arno, fleuve qui tortue au milieu de Pise. Sur ses rives, on trouvera à nouveau les ocres, les rouges et les jaunes des maisons Toscanes ; on trouvera également la petite église de Santa Maria della Spina.

Pise est une ville très jolie mais qui ne suffit pas à elle seule de venir dans la région (car visite assez rapide)... c'est pour cela qu'il faut la coupler à la visite de Florence, de Sienne et de la région Toscane en général. C'est d'ailleurs ce que tout le monde fait je crois, et c'est ce qu'on voulait faire un jour si je n'avais pas dû venir à Pise.

Lundi 14 novembre 2005

Détour par Pise

Ou comment faire un PhD en Italie ? Pour l'épisode précédent, c'est ici et cela raconte les difficultés pour l'équivalence des diplômes. Cela étant règlé, enfin on peut l'espérer car j'ai fait les démarches pour... il me reste à passer une épreuve écrite et une épreuve orale pour juger mon niveau scientifique. D'ailleurs ils pourront juger mon niveau d'italien, et ce n'est pas tout à fait gagné.

Je vais donc aller à Pise pour passer ces deux épreuves ... pourquoi Pise ? C'est un peu compliqué mais en fait c'est parce que l'endroit, où je travaille, collabore beaucoup avec l'Université de Pise et parce que l'Université de Pise a un département Bioingégnierie que n'a pas l'Université de Lecce. Mais je postule en même temps à Lecce pour parer à d'autres imprévus.

Ainsi je vais pouvoir aller voir la Tour de Pise pendant 2 jours et apprécier le confort des trains italiens puisqu'il faut un peu plus de 10 heures de train pour aller de Lecce à Pise pour une distance de 950km (mappy annonce 9h en voiture...). Je viens de me rendre compte que les trains ne sont pas particulièrement lents, mais c'est l'Italie qui est trop en longueur ! Dès qu'on veut aller quelque part c'est forcément loin... bonne semaine à vous et au week end prochain je vous raconterai tout et vous montrerai quelques photos de la Tour.

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