L'idée est plutôt séduisante: chaque mois, le même jour, à la même heure, les blogueurs qui le souhaitent écrivent sur un sujet commun. C'est la rédac' du mois ! Aujourd'hui, c'est Juliette qui a pris le clavier pour nous parler de la hausse des prix (puisque c'est elle qui avait proposé le sujet ;-). Pour l'accompagner, nous avons : Olivier, Noelia, Bergere, Bertrand, JvH, Hibiscus, Anne, Julien, Looange, V à l'ouest, Jo Ann v, William, Catie, Nanou, Julie70, Gazou, BlogBalso, Lydie, Lucile, Optensia, Joël, Linda, Julie, Ckankonvaou, Lodi, Mahie, Brigetoun, Renée, Mouton, Agnes, Laetitia, MissBrownie, Karmichette, Rikard, Dung, Pivoine Merlin, Sandrine, Adelaide.

Tout augmente... certes. C'est bien difficile de tirer des conclusions objectives, basées sur mes propres dépenses. Et jusqu'à quand faut-il remonter pour commenter ce constat ? En 2005, j'étais étudiante à Lille. Mes parents me payaient le loyer, je me déplaçais à pied, en bus ou en train. Donc les dépenses étaient principalement liées à mes repas durant la semaine et aux sorties.

Puis en 2006, déménagement à Lecce. "Vous verrez, c'est le Sud, le coût de la vie est moins élevé qu'en France", disaient-ils... Moi, je n'ai pas vraiment trouvé de différence globalement. Trop de paramètres ont changé en fait : courses alimentaires en supermarché de centre-ville en France v.s. hypermarchés à la périphérie de Lecce, achat d'une voiture, une personne de plus dans le foyer et envie de garder une alimentation française (alors que la viande et le fromage sont assez chers).

Depuis 2006, c'est vrai que les prix ont augmenté, mais pas le salaire. Mais l'essence, le pain, les billets d'avion pour la France... ce sont - pour nous - des biens de première nécessité auxquels nous ne sommes pas prêts à renoncer. Tant pis, dépensons plus, mais nous ne nous en priverons pas.

Et puis en août dernier, nous sommes rentrés en France, suffisamment longtemps pour faire nos propres courses. Et là, horreur ! Un caddy d'hyper à peine rempli (juste 5 repas x 2 personnes), sans produits de beauté, ni d'entretien de la maison, nous a coûté 50 euros... alors que notre ticket de caisse moyen est d'habitude de 65 euros par semaine (et on mange midi et soir à la maison).

Alors que penser de la hausse des prix ? Je pense qu'il serait plus correct de parler de baisse du pouvoir d'achat ; car si les prix des biens de consommation et les salaires augmentaient de façon synchronisée, il n'y aurait pas de problème pour moi. Moi, mon salaire n'a pas augmenté depuis 2 ans, et vous ? (En Italie, il n'y a pas de SMIC, donc il n'y a pas non plus de réactualisation annuelle et automatique des salaires les plus bas...)