Bien que n'ayant une courte expérience en la matière (et ne connaissant pas non plus tous les métiers du monde), il me semble que le métier de chercheur est le ou l'un des métiers les plus mondialisés dans le monde. Il n'est pas rare de voir plusieurs nationalités se côtoyer au sein d'un même labo ou institut. Chacun ayant des histoires et des futurs divers. Certains veulent faire carrière dans ce dit labo alors que d'autres ne sont que de passages pour 1 ou 2 ans. Mais ils ont tous un point commun : ils font fi des frontières ! Mon concurrent direct pour un poste est rarement assis dans le bureau en face du mien, mais plutôt à plusieurs kilomètres de là et travaillant sur un autre fuseau horaire.

Ce brassage multi-culturel est des plus intéressants, même si tout le monde n'a pas compris que c'était une richesse. Il faut notamment penser en terme de management international pour animer une équipe, parce que les problèmes naitront de là : les différences culturelles ! Des efforts ont déjà été faits, le recrutement se base sur le CV, sur des conversations téléphoniques et sur des entretiens par webcam. J'ai été embauché sur MSN pour mon boulot en Italie. Evidemment cela reste limité à des postes sur quelques années. Pour un CDI, il est préférable (pour le chercheur lui-même) de visiter les locaux et de rencontrer l'équipe avec laquelle on va travailler.

Dommage qu'en France, le métier de chercheur soit un peu sous-évalué alors que dans le reste du monde c'est nettement plus gratifiant. Mais en France, la star des métiers scientifiques, c'est l'ingénieur... c'est d'ailleurs pour ça qu'en France, je me définis comme ingénieur ;-) mais j'ai le droit puisque j'ai le diplôme qui le prouve et je fais un métier équivalent. En effet, c'est plus l'environnement de travail autour qui change que les compétences mises en oeuvre. Mais peut être que les choses vont changer avec la réforme sur les forfaits jour pour les cadres, qui reviendrait à supprimer les RTT dans les cas extrêmes...