source : bledard92 Vous n'êtes pas sans savoir que le festival de Cannes s'est terminé hier soir. Si ? Après tout, ce n'est pas de la plus grande importance (sauf si on y participe ou bien si son fils ou sa fille y participe... enfin tout un tas de raisons plutôt égocentriques). Personnellement je n'y porte pas plus d'attention que ça... à la rigueur j'aurais été Cannois je ne dis pas, mais là... Je regarde quand même le palmarès le lendemain pour ne pas avoir l'air d'un idiot lors d'éventuelles discussions futures à ce sujet. Et bien, tenez vous bien, aujourd'hui je n'ai pas eu besoin de regarder le palmarès ! ça vous épate, non ? J'en entends même qui commence à se demander : mais pourquoi donc il nous raconte ça ? Parce que hier soir, le journal télévisé m'a donné l'information ! Ils sont passés curieusement sur la Palme d'Or remportée par le film de Laurent Cantet mais ils ont plus insisté sur le Grand Prix du Jury et le prix du Jury tous les deux remportés par des films italiens.

Pour tenir une ligne éditoriale cohérente, j'en ferais de même et je vous laisserai donc télécharger payer votre place de ciné pour voir "Entre les murs". Ces deux victoires ont été saluées en Italie comme le renouveau du cinéma italien. On nous apprend que l'Italie est le troisième pays ayant présenté le plus de films en compétition depuis la création du festival de Cannes et le deuxième pour le nombre de palmes d'or !! Pourtant depuis les deux derniers prix de "La chambre des fils" en 2001 et "La vie est belle" en 1998, c'était un peu morne pleine... Heureusement, tout va mieux en 2008 avec Gomorra qui a obtenu le Grand Prix du Jury et "Il Divo" qui a reçu le Prix du Jury. Ils prennent tous les deux leurs racines dans le côté sombre de l'Italie et sa criminalité organisée pour ne pas dire M@fi*. Gomorra suit le parcours de 6 personnages confrontés à la criminalité dans la région de Naples. Alors que Il Divo retrace la vie de Giuli0 Andre0tti, l'un des hommes politiques italiens les plus importants de ces cinquantes dernières années : sept fois Président du Conseil, 25 fois ministre, mais également soupçonné d'avoir entretenu des liens avec la M@fi* et d'être le commanditaire de nombreux assassinats, plusieurs fois jugé il n'a jamais été condamné. Autant dire qu'il faut en avoir pour s'attaquer à cet homme dans un film... Deux films qu'on ne peut pas qualifier de comédies mais certainement deux films intéressants sur l'Italie. Ira-t-on les voir ???