"Chaque mois, le même jour, à la même heure, les blogueurs qui le souhaitent pourraient écrire sur le même sujet". C'est le principe de l'exercice du jour qui en est à sa cinquième édition. Ce mois-ci, sur le thème d'une expérience culinaire ratée, m'accompagnent : Aurélie V, Hervé, Fred, Bergere, Ervalena, René, Bertrand, Isabelle, Nathalie, Jojo, Aurélie N, Jean-Marc, bv, bluelulie. Allez à la découverte de ce qu'ils nous proposent !

Monsieur Vomi Ce thème n'est pas facile à traiter puisqu'en général j'oublie assez vite les mauvais souvenirs... Ceci étant dit, deux approches me viennent à l'esprit : ou bien cette mauvaise expérience culinaire m'est totalement imputable c'est à dire que j'ai complètement raté ce que je voulais faire, ou bien je n'ai eu que "l'honneur" de goûter ce met si particulier. Pour la première solution, je dois l'avouer, je n'ai aucun exemple à vous donner... mauvaise fois ou perte de mémoire subite ?? Non non rien de tout cela :-) En fait, je cuisine toujours quelque chose que je suis presque sûr de réussir et surtout d'aimer (ça ne veut pas dire que je ne cuisine jamais... demandez à Juliette). Bon il y a bien eu quelques plats qui ont été un peu trop cuits ou pire commencé à cramer, mais rien qui ne mérite l'étiquette de "pire expérience". Pour la seconde famille, je suis bien élevé pour oublier les mauvais cuisiniers ;-) De plus, on se rappelle nettement plus du souvenir que nous a laissé le passage en sens inverse... Néanmoins ce sera dans cette catégorie que je vais piocher.

Il me reste à trouver laquelle... la dernière tentative de Juliette aurait presque pu faire l'affaire puisque c'est arrivé seulement il y a quelques jours. Je me demande d'ailleurs si elle ne l'a pas fait exprès pour me donner un sujet... Finalement, j'ai décidé de vous parler d'un plat qui n'était pas vraiment mauvais en soi mais qui n'était pas approprié à la situation ! Un peu comme si à une fête où tout le monde est habillé sur son 31, quelqu'un arriverait déguisé en lapin blanc...

Poubelle Certains lecteurs vont se remémorer l'histoire et pourront témoigner... L'histoire se passe au Canada. Mon colloc' français et moi avions décidé d'organiser une fête internationale dans notre salon (puisqu'on avait un grand salon !) où tout le monde devait apporter un dessert et une boisson. Il y avait plusieurs nationalités de toutes les régions du monde et chacun avait fait un gâteau. Bref, tout se passait bien jusqu'à ce qu'arrive une singapourienne... Aïe, c'est là que ça se corse (comme dirait Napoléon). Elle avait apporté un bouillon avec des petits pois (les petits pois étaient entiers et baignés dans un bouillon). Après quelques demandes de précision gênées, elle nous confirme bien que c'est un dessert ! Ok qu'à cela ne tienne, on va le faire réchauffer un peu et on le mangera dans quelques minutes. Le moment arrive... aux milieux des gâteaux au chocolat, gâteaux à la banane, salade de fruit, chacun a le droit à son petit verre en plastique avec ce bouillon de petits pois. C'est bizarre tout le monde veut que je m'arrête à la première cuillère (?!) et pourtant il y en a pour un régiment. C'est vrai j'avoue, je m'en suis servi un quart de cuillère pour être sûr de finir. Ce n'était pas mauvais mais curieusement au moment de goûter tout le monde s'est regardé et on pouvait lire dans tous les yeux quelques chose semblable à "bon ben, quand faut y aller... faut y aller... bon courage". De plus, après que tout le monde soit parti, nous avons retrouvé un bon nombre de verres pleins qui étaient dissimulés sous les tables ou canapés... Evidemment pour couronner le tout, elle nous a gentiment laissé le plat entier. "Euh t'es vraiment sûre parce qu'on a déjà plein de restes...". Qu'est ce qu'on allait bien pouvoir en faire ??

Au final, nous avons là une expérience culinaire particulière, ce n'était pas mauvais mais ce n'était pas approprié à la situation. Cela en fait également un exemple de choc culturel très marqué...