Porto Selvaggio Le week end qui vient de s'écouler s'est déroulé à peu près comme le précédent ... à savoir : samedi - plage et dimanche visite avec plage en fin d'après midi pour se rafraichir. Samedi, j'ai donc fait découvrir à Juliette Porto Selvaggio ... on avait pris masques et tubas pour contempler les fonds marins et en particulier les multitudes d'oursins qui prolifèrent dans la zone. Il y avait un peu plus de monde que la dernière fois mais c'est normal les vacances battent leur plein dans la région. C'est un coin fort sympathique et il y a quelques photos en plus par ici ... De plus j'ai pu prendre en photo l'animal le plus répandu dans le Salento : à savoir le lézard !! Enfin je suis pas sur qu'il soit vraiment le plus répandu mais en tout cas on en voit partout et tout le temps.

Port de pêche de Gallipoli Ensuite dimanche nous sommes allés à Gallipoli sur la cote ionienne. Elle est composée en deux parties bien distinctes : la vieille ville serrée sur son ile promontoire et ancrée à la terre ferme par un pont unique ; et la ville moderne (Borgo Nuovo) sur la terre ferme qui a malheureusement connu une croissance urbaine désordonnée. Ainsi le caractère de la vieille ville est un peu altéré et seule cette dernière est intéressante. Car heureusement la vieille cité est restée intacte avec ses ruelles étroites, ses maisons basses d'une blancheur éclatante ... enfin pour celles qui ont été repeintes ou recrépies, car pour les autres le sel marin fait son effet et le crépis s'effrite par endroit (dommage mais cela ne gache en rien la beauté de cette ville). Gallipoli (Kalé polis, la "belle ville" en grec) est gardée par les grosses tours trapues de son chateau et par sa ceinture de remparts, baignée d'air salin et de lumière dorée. La vieille ville fut fondée par les Grecs avant d'être conquise par les Romains en 265 av. JC. Au XIe siècle, les Normands y construisent la forteresse et la cité devient un point stratégique important de la cote ionienne ; ainsi elle devra subir et résister à plusieurs assauts. Plus tard, elle se spécialise dans la production et le commerce de l'huile d'olive (réputée dans toute l'Italie) ; ce qui lui permet de s'enrichir et de s'accroitre. Mais c'est seulement en 1835 qu'elle décide de construire un pont la reliant à la terre ferme pour sortir de son confinement entre ses remparts et pour satisfaire aux exigences démographiques.

Cathédrale de Gallipoli On rentre dans la vieille ville par le pont ... et après quelques minutes passées à déambuler dans les ruelles de Gallipoli, on s'aperçoit très vite que d'élégants palais cotoient de simples maisons de pecheurs et des petites églises recélant un univers peuplé d'or et d'angelots, de tableaux et de tentures. On peut d'ailleurs en dénombrer 18 (!) à l'intérieur de l'enceinte. Parmi elles, on trouve la cathédrale Santa Agata construite en 1630 dont la maginifique façade sculptée évoque le style ciselée propre de Lecce. Mais on trouve également de multiples églises plus petites aux façades nettement plus simples. En particulier on peut noter La chiesa de la purita érigée fasse à la mer vers 1650 par la riche Congrégation des déchargeurs portuaires. Sa façade d'une simple blancheur éclatante est décorée d'un tryptique en majolique. L'intérieur se révèle à l'image d'un petit salon baroque raffiné, bleu et or, orné de tableaux du XVIIIe siècle (photos). Après cette balade sous la chaleur du mois de juillet, nous avons pu nous rafraichir dans la mer ionienne : nous sommes allés à quelques kilomètres de Gallipoli pour trouver une jolie plage avec une mer (presque trop) chaude.