Réaliser ses rêves... d'Australie !

Nous regardons une dernière fois l'eau du Golf Spencer car c'est la dernière fois que nous voyons de l'eau à l'état liquide avant un bon bout de temps. En effet, la prochaine fois, ce sera sur la côte Est dans au moins 2500 km... Nous commençons la traversée du désert mais nous ferons des petites étapes jusqu'à Coober Pedy pour y arriver samedi matin.

Pendant que Safari se faisait chouchouter et changer son huile moteur, nous avons fait une petite promenade dans le centre ville de Port Augusta pour découvrir les beaux et anciens bâtiments. Chez les Aussies (surnom ou diminutif des Australiens) on appelle ça un "heritage walk". Les vieilles pierres ne sont pas si vieilles que ça, mais il y a tout de même de belles constructions. Ensuite nous sommes allés à la bibliothèque pour faire un petit break de quelques heures tout en profitant d'internet et de l'électricité pour utiliser l'ordinateur. Cela nous a permis de faire apparaître les derniers commentaires dans la colonne de droite !

Nous faisons un plein de courses en achetant évidemment de l'eau et un plein d'essence. C'est la moindre des choses lorsqu'on va s'attaquer au désert, même si de nos jours, il y a des étapes assez régulièrement. C'était loin d'être le cas lorsque des explorateurs se sont lancés à la découverte de ces contrées hostiles et inconnues. Nous attendons 16h pour prendre la route et faire une petite étape de 100 km pour atteindre une aire d'autoroute où nous passerons la nuit. Nous y sommes seuls au milieu du désert et nous apprécions ce moment. La terre est maintenant "rouge australien" et étonnamment la végétation est presque plus fournie qu'entre Adélaïde et Port Augusta, certainement parce qu'il n'y a pas de culture. C'est assez plat où nous sommes mais nous voyons les formations rocheuses du Parc Flinders à plusieurs kilomètres. Il y en a même une qui ressemble à Uluru en plus petite, c'est une sorte d'avant goût ou avant première. Sinon, dans quelques minutes, le ciel se couvrira d'étoiles et nous pourrons les admirer sans pollution lumineuse.